Covid-19 : une étude chiffre le nombre de malades qui gardent des séquelles

A man wears a face mask as he passes by a Covid-19 testing centre in the city of Nantes, western France, on July 16, 2022. - The seventh wave of the Covid epidemic is accelerating in France and the recommendations to wear the mask are back on, particularly in transport, are multiplying on the part of the government, without any certainty that they will be enough, along with vaccination, to curb the movement. (Photo by Loic VENANCE / AFP)

LOIC VENANCE / AFP

Selon cette étude réalisée aux Pays-Bas, près d’un patient sur huit ayant été déjà positif au Covid-19 serait susceptible d’être sujet à l’un des symptômes du « covid-long ».

COVID-19 - Un premier pas pour de nombreux malades. Selon une étude de la revue scientifique The Lancet, publiée ce vendredi 5 août, près d’une personne sur huit serait touché par l’un des symptômes du « Covid long », après une infection au coronavirus.

Si plusieurs études ont déjà démontré l’existence de séquelles durables chez certains patients, l’étude réalisée aux Pays-Bas entre avril 2020 et août 2021 permet de mettre quelques chiffres en perspective et de mieux comprendre l’ampleur de ce covid à long terme.

Trois à cinq mois après un test positif, l’étude démontre par exemple que 12,7 % des plus de 4 000 patients étudiés conservaient un ou plusieurs des 23 symptômes identifiés. Parmi eux : « douleurs abdominales, difficultés et douleurs respiratoires, douleurs musculaires, agueusie ou anosmie, picotements, gêne dans la gorge, bouffées de chaleur ou de froid, lourdeur des bras ou des jambes ainsi qu’une fatigue générale ».

D’après une première étude de Santé publique France publiée en juillet 2022 auprès de 27 000 personnes, 4 % des Français se disent affectés par des symptômes du « Covid long ». Un chiffre qui atteint 30 % pour les personnes qui ont déjà été positifs au Covid-19. Des résultats qu’il fallait toutefois « prendre avec précaution, car basés sur un panel de volontaires ».

Les douleurs thoraciques plus présentes chez les patients atteints de Covid long

Pour avancer ce chiffre de 12,7 % -soit un patient sur huit- et ainsi être certain que le Covid était bien la cause des maux de ces malades, l’étude publiée dans The Lancet a également comparé ses résultats avec un groupe de personne n’ayant pas été infecté au Sars-CoV-2. Résultat : 9 % des personnes n’ayant jamais eu de test positif au Covid-19 disent ressentir l’un des symptômes évoqués plus tôt (ce qui n’a rien d’anormal, le Covid-19 n’étant pas la seule cause pouvant entraîner l’un de ces symptômes), contre 21,4 % des personnes déjà testés positives.

Ces tests entre les deux groupes ont également montré qu’au-delà la fatigue et de l’essoufflement (parmi les symptômes les plus courants), d’autres symptômes tels que les douleurs thoraciques étaient plus fréquents chez les personnes atteintes de Covid-19 que chez les patients négatifs au Covid-19.

En revanche, l’auteure de l’étude Aranka V Ballering note toutefois que l’impact de la santé mentale n’a pas été pris en compte dans cette étude, et que le manque de diversité de la population étudiée empêche d’établir « un ensemble de symptômes de base ».

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