Courir, c'est bien, mais lentement, c'est mieux !

Quand on commence la course à pied, le premier objectif est de tenir sans s’arrêter pendant 5 ou 10 kilomètres. Une fois l’endurance maîtrisée, on a très vite envie de se dépasser et de courir de plus en plus vite. Pourtant, des scientifiques militent depuis quelques années en faveur de la course lente. Celle-ci aurait de nombreux bienfaits, comme l’ont souligné des études.

Premièrement, courir lentement est tout aussi bon pour le cœur qu'à grande vitesse. Notre muscle cardiaque n’a pas besoin d’être mis à rude épreuve pour travailler. “Courir lentement permet par exemple de réduire la tension artérielle au repos. Et cela favorise un cœur plus fort”, explique à Science Focus le professeur Dan Gordon, physiologiste de l’exercice à l’université Anglia Ruskin, en Angleterre. “Vous continuez à mettre votre système sous tension, mais nous commençons à comprendre qu’il n’est pas nécessaire de soumettre le corps à des contraintes excessives pour obtenir une adaptation cardiovasculaire.”

Elle est également bénéfique pour la santé mentale. Ce n’est pas parce que vous accélérez que les bienfaits sur l’humeur vont augmenter. “Et puis il y a l’aspect social”, souligne le scientifique. La course lente est une course où vous pouvez facilement avoir une conversation. C’est donc idéal de la pratiquer à plusieurs.

Surtout, ce type de course présente l’avantage de réduire le risque de blessures dues à une trop haute intensité des entraînements. Les coureurs adeptes de la lenteur récupèrent plus (...)

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