Le couple Zelensky critiqué après un shooting pour le magazine Vogue

Le couple présidentiel ukrainien le 21 avril 2019, après le second tour de l'élection présidentielle. (Photo d'illustration) - Sergei GAPON / AFP
Le couple présidentiel ukrainien le 21 avril 2019, après le second tour de l'élection présidentielle. (Photo d'illustration) - Sergei GAPON / AFP

Les photos ne sont pas passées inaperçues. Des clichés du couple présidentiel ukrainien pris par Annie Leibovitz pour Vogue ont été publiés en une du magazine américain mardi, accompagnés d'un entretien avec la Première dame Olena Zelenska.

Une publication suivie par une vague de critiques sur les réseaux sociaux, alors que les troupes ukrainiennes continuent de se battre contre les soldats russes. "Quelle horrible banalisation de la guerre ukrainienne [...] Quelle façon de faire le jeu de Poutine et de sa propagande", commente une internaute.

"Une quantité massive de soldats ukrainiens meurent chaque jour, et Zelensky [se dit] 'faisons un shooting avec Vogue'", ironise un autre.

"C'est comme si on regardait Hunger Games"

Sur les photos, le couple pose main dans la main et enlacé dans le palais présidentiel, mais aussi en extérieur. Olena Zelenska apparaît à l'aéroport Antonov, devant les restes d'un avion détruit, cheveux en arrière et regard au loin, entourée de femmes soldats.

Elle témoigne auprès de Vogue de ces cinq mois de guerre depuis l'invasion russe le 24 février dernier. “Ces derniers mois ont été les pires de ma vie, et les pires de la vie de tous les Ukrainiens”, assure-t-elle, ajoutant "attendre avec impatience la victoire" et n'avoir "aucun doute" sur le fait que l'Ukraine va l'emporter.

“Nous avions des vies heureuses et nous n'avons jamais pensé que cela puisse arriver. Mais nous avons de l'espoir" déclare-t-elle encore au magazine.

Mais pour certains internautes, cette publication s'apparente à "un film". "C'est dégoutant! C'est comme si on regardait le film The Hunger Games où l'élite vit dans la capitale, sans se soucier du monde ni des gens des autres quartiers (Oblasts en l'occurrence) qui meurent au quotidien!" commente l'un d'entre eux.

Article original publié sur BFMTV.com