Coupe du monde : «Il faudra percer le coffre-fort polonais»

Méfiance ! Nous allons affronter des joueurs polonais dont le métier est de défendre. Ils adorent subir. Ils se complaisent même dans la souffrance. Ils sont courageux, costauds, n’ont pas peur de prendre et de donner des coups. Leur bloc défensif est très compact : quatre défenseurs format « Golgoth » d’1m90, un gardien qui est l’un des meilleurs en Europe, trois ou quatre milieu défensifs, appliqués à la tâche. C’est une rencontre dont nous sommes favoris, grandissimes favoris même, mais qui peut s’avérer être une galère. Il va falloir percer un véritable coffre-fort.

Comme face au Paraguay

On peut comparer ce match à celui contre le contre le Paraguay, en 1998, au même stade de la compétition ou celui face à la Suisse, l’an dernier, à l’Euro. Si la France est éliminée, c’est une vraie contre-performance. Si il y a victoire, nous aurons juste fait le job, pas un exploit.

Cela fait quarante ans et la petite finale de 1982, perdue d’ailleurs, après le traumatisme de Séville que nous n’avons pas affronté la Pologne en match officiel. Il y a peu de passé footballistique entre nos deux nations. Mais il existe un passé historique, avec tous ces Polonais qui sont venus dans le Nord-Pas-de-Calais travailler dans les mines, au début du siècle, surtout du côté de Lens. Le plus illustre, Raymond Kopa qui a joué à Angers et Reims mais débuté à Noeux-les-Mines. Nous fêtons d’ailleurs aujourd’hui, dimanche, la Sainte-Barbe, saint patron des mineurs.

Un plan anti-Mbappé

Pour re...


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