Coupe du monde 2022 : le pragmatisme tunisien à l’épreuve

Le titulaire Béchir Ben Saïd s'étant blessé musculairement à l'entraînement en arrivant au Qatar, et étant toujours forfait, le gardien du CS Sfaxien, Aymen Dahmen a pris sa place pour le début du tournoi.  - Credit:ADRIAN DENNIS / AFP
Le titulaire Béchir Ben Saïd s'étant blessé musculairement à l'entraînement en arrivant au Qatar, et étant toujours forfait, le gardien du CS Sfaxien, Aymen Dahmen a pris sa place pour le début du tournoi. - Credit:ADRIAN DENNIS / AFP

Éternel outsider sur la scène africaine, la Tunisie prend part à sa sixième Coupe du monde. Si les Aigles de Carthage sont les premiers Africains à avoir remporté un match lors d'un Mondial (1978, contre le Mexique), ils n'ont pas encore pu franchir le cap du premier tour. Dans un groupe où l'on retrouve la France, le Danemark et l'Australie, la tâche sera une nouvelle fois difficile et la Tunisie doit réaliser un sans-faute pour déjouer les pronostics. Après un bon match nul face au Danemark, la deuxième journée, face à l'Australie, a déjà des allures de finale.

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Un nouveau sélectionneur

N'étant pas un entraîneur aussi connu que Maaloul, Benzarti ou encore Chaabani, le sélectionneur Jalel Kadri a la particularité de n'avoir entraîné aucun club majeur. Passé par le Stade Tunisien, le CA Bizerte, Al Ahli Tripoli (Libye) ou des clubs saoudiens, le poste de sélectionneur est une opportunité unique pour prouver sa valeur. Il était déjà l'adjoint de Mondher Kebaier sur le banc de la sélection et avait d'ailleurs dirigé l'équipe lors des huitièmes de finale de la CAN face au Nigeria (victoire 1-0), match au cours duquel il avait impressionné tactiquement face à un Nigeria pourtant grand favori au vu du premier tour réalisé. La Kirin Cup, tournoi organisé par le Japon auquel a été convié Chili, Ghana, est même le titre remporté par l'entraîneur, grâce à des victoires sur le pays [...] Lire la suite