Coupe du monde 2022 : Josh Cavallo critique la Fifa sur le brassard « One Love »

MONDIAL 2022 - « Vous avez démontré que le football n’était pas un lieu ouvert à tous ». L’Australien Josh Cavallo s’est insurgé sur son compte Instagram ce mardi 22 novembre à propos de la décision de la Fifa d’interdire le port de brassards « One Love » contre les discriminations lors de la Coupe du monde au Qatar.

« La Fifa a interdit à toutes les équipes de porter le brassard OneLove soutenant activement les LGBTQ+ à la Coupe du monde. Vous à la Fifa, vous avez perdu mon respect », a écrit le joueur, l’un des premiers footballeurs à avoir publiquement évoqué son homosexualité. Il a également déploré ce choix de la Fifa face à « tout le travail que mes alliés et la communauté LGBTQ+ accomplissent pour rendre le football inclusif ».

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« Se concentrer sur le football »

Sept nations européennes avaient prévu de porter au Mondial ce brassard coloré « One Love » aux couleurs de l’arc-en-ciel. Elles y ont renoncé lundi face à la menace de « sanctions sportives » brandie par la Fifa. L’instance mondiale du football a prévenu, selon la fédération néerlandaise, que si les capitaines de ces sept nations portaient un brassard OneLove, ils écoperaient d’un carton jaune au coup d’envoi.

Cavallo, qui joue dans le championnat australien sous les couleurs du club d’Adelaide United, a rendu publique son homosexualité il y a un peu plus d’un an, en octobre 2021. Il n’est pas dans le groupe des « Socceroos » qui participent au Mondial et affronteront la France ce mardi à 20h.

Dans un autre message, mis en ligne sur son compte Twitter ce dimanche, il s’en prend aussi à l’appel que le président de la Fifa, Gianni Infantino, a lancé aux 32 équipes qualifiées, leur enjoignant de « se concentrer sur le football ». « Ce n’est pas la première fois qu’on nous dit de ’nous en tenir au football’. Les attaques contre la communauté LGBTQ+ de dirigeants de la Coupe du monde affectent tant de personnes qui vivent en silence (...) Pour être un grand dirigeant du monde sportif, il ne faut jamais renoncer à réunir TOUTES les personnes », écrit-il.

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