Corruption au Gabon : Pascaline, fille aînée d’Omar Bongo, dans le viseur de la justice française

Le clan Bongo prend l’eau. Pascaline Bongo, fille aînée d’Omar Bongo, sera jugée début 2024 à Paris, avec la société Egis Route, filiale du groupe français de construction Egis, et cinq autres personnes, pour des soupçons de corruption en lien avec des marchés publics au Gabon en 2010 et 2011, a appris ce 6 octobre l’AFP de source judiciaire. Ce procès, révélé par Libération jeudi, se tiendra du 29 janvier au 1er février 2024.

Pascaline Bongo, qui a été directrice de cabinet de son père jusqu’à la mort de ce dernier, en 2009, puis a travaillé auprès de son frère Ali Bongo devenu président avant d’être récemment renversé dans un coup d’État, est soupçonnée d’avoir accepté d’intervenir en faveur d’Egis Route pour l’attribution de marchés publics contre la promesse de 8 millions d’euros. Elle sera jugée pour corruption passive d’agent public étranger.

La femme d’affaires conteste les faits

Pascaline Bongo, qui conteste les faits, « n’a été en contact avec personne, il n’y a pas de contrat signé et rien dans le dossier ne permet de dire qu’il y a eu une remise d’argent », a affirmé à l’AFP son avocate Corinne Dreyfus-Schmidt. « Rien ne va dans le dossier, la procédure et dans les qualifications pénales », a-t-elle ajouté.

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