Corinne Diacre et la FFF ont trouvé un accord avec une indemnité de 870 000 euros

Après la fronde d’une partie de son vestiaire et une drôle de situation au sein de la FFF l’ex-sélectionneuse des Bleues va pouvoir aller de l’avant.

FOOTBALL - Accord à l’amiable. Après plusieurs semaines de négociations avec la Fédération française de football (FFF), l’ex-entraîneuse de l’équipe de France féminine Corinne Diacre a finalement trouvé un accord ce lundi 24 avril, après avoir été démise de ses fonctions de sélectionneuse début mars.

L’information, dévoilée par l’Équipe et confirmée par la Direction des sports de Radio France fait donc état d’un accord financier pour mettre définitivement fin au contrat de la coach française. Corinne Diacre va ainsi toucher une indemnité de 870 000 euros, après avoir été désavouée par une partie de son vestiaire en début d’année.

Jusqu’alors, l’entraîneuse et ancienne joueuse professionnelle était encore sous contrat avec la « 3F » et ce, alors que son remplaçant, Hervé Renard, avait déjà pris ses fonctions d’entraîneur de l’équipe A chez les femmes, offrant une drôle de situation au sein de la Fédération. Le contrat de la technicienne de 48 ans ne devait en effet prendre fin que le 10 août 2024.

Raison pour laquelle l’intégralité des salaires encore impayés va donc être versée à Corinne Diacre. Une somme à laquelle s’ajoute « une indemnité d’une année supplémentaire au titre du préjudice subi », comme le précise L’Équipe.

Rebondir à l’étranger

Mais ce n’est pas tout puisque le journal sportif évoque aussi une rallonge pour « perte de chance ». En effet, le contrat de Corinne Diacre évoquait une prime de 100 000 euros en cas de titre mondial cet été, et encore 100 000 euros en cas de médaille d’or olympique pour les Bleues, en août 2024. Démise de ses fonctions avant la fin de son contrat, elle ne pouvait donc pas tenter de décrocher ces titres, d’où l’ajout de cette somme dans l’indemnité totale.

Le 6 avril, Christophe Ayela, l’avocat de Corinne Diacre, s’était montré ouvert à la négociation avec l’ancien employeur de sa cliente, mais réclamait dans un courrier à la FFF l’intégralité des salaires de l’entraîneuse française. Un accord a l’amiable a donc été trouvé pour éviter la case prud’hommes.

Toutefois, aucune mention n’est faite de l’une des demandes de Christophe Ayela concernant la différence de traitement salariale entre sa cliente et Didier Deschamps, sélectionneur des hommes, jugée contraire à la convention collective du sport. Pour cette incohérence salariale, l’avocat de Corinne Diacre demandait la somme totale de 6 millions d’euros.

De quoi permettre à Corinne Diacre d’aller de l’avant. Selon l’Équipe, la sélectionneuse des Bleues de 2017 à ce début d’année 2023 pourrait rebondir à l’étranger, dans le foot féminin, qu’il s’agisse d’un club ou d’une sélection nationale.

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