COP28, Zelensky aux USA, Espagne et Hongrie : les informations de la nuit

COP 28 : un compromis au bout de la nuit. Les négociations se sont éternisées à Dubaï. “Le principal point de friction” résidait “dans la formulation concernant les combustibles fossiles”, explique The National. Finalement, le texte appelle à “transitionner hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques”. Transitionner plutôt que “sortir” du pétrole ou du charbon, comme le demandaient des dizaines de pays, c’est le compromis proposé par la présidence émiratie. “Le langage est plus fort que celui du projet de dimanche”, souligne The National. Les 198 nations présentes doivent désormais approuver le document par consensus lors d’une séance plénière ce mercredi.

Zelensky plaide la cause de l’Ukraine à Washington. Le président ukrainien, dans la capitale américaine pour la troisième fois depuis le début du conflit avec la Russie, a demandé au Sénat et à Joe Biden de continuer à soutenir financièrement son pays. Mais les Républicains lient l’aide à Kiev à un changement de politique à la frontière avec le Mexique. Lors d’une conférence de presse commune, le président américain a dit que les États-Unis soutiendraient l’Ukraine “aussi longtemps que nous le pourrons”. CNN a constaté un changement “subtil mais notable” de langage. M. Biden avait déclaré précédemment que l’Amérique défendrait l’Ukraine “aussi longtemps qu’il le faudra”. Kiev devrait recevoir rapidement 200 millions de dollars supplémentaires.

Orbán propose un échange à l’Union européenne. “La Hongrie a transmis sa demande de rançon à Bruxelles”, ironise Politico Europe. Dans son rapport de force avec l’Union européenne, le premier ministre Viktor Orbán a un atout à faire valoir. Budapest propose de retirer son véto aux 50 milliards d’euros d’aides promis à l’Ukraine à condition de libérer les fonds bloqués par l’Union en raison des doutes sur le respect de l’État de droit dans le pays. C’est ce que Balazs Orbán, le directeur politique de Viktor Orbán, a suggéré dans une interview avec Bloomberg à la veille du sommet européen du 13 au 15 décembre à Bruxelles. Budapest devrait bientôt récupérer 10 milliards d’euros après avoir entrepris la réforme judiciaire demandée mais 20 autres milliards attendus sont toujours retenus par l’UE.

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