COP28 - les enjeux pour l’Afrique en cinq questions

Manifestation pour la défense du climat, à Nairobi, le 4 septembre dernier, en marge du premier Sommet africain pour le climat.  - Credit:Suleiman Mbatiah / AFP
Manifestation pour la défense du climat, à Nairobi, le 4 septembre dernier, en marge du premier Sommet africain pour le climat. - Credit:Suleiman Mbatiah / AFP

Faut-il y voir un tournant ? Largement déçus par les conclusions de la COP27 en Égypte, les 54 États africains réunis pour le tout premier Sommet africain sur le climat, en septembre dernier ont adopté la « déclaration de Nairobi », destinée à favoriser la croissance verte sur le continent. Un rendez-vous qui a sonné l'alerte sur la nécessité pour l'Afrique de parler d'une seule voix dans les négociations climatiques mondiales. « L'Afrique possède à la fois le potentiel et l'ambition d'être un élément essentiel de la solution mondiale au changement climatique », ont clamé les dirigeants dans ce texte, qui est loin de faire conscensus. Cependant, l'ambition d'avancer « uni » semble intacte à la veille de l'ouverture de la conférence de l'ONU sur le climat (COP28) aux Émirats arabes unis, alors que les questions et défis restent immenses. Que ce soit sur le volet financement des énergies renouvelables, des engagements pris par les pays pollueurs, des réformes du système financier international ou la question des taxes carbone, la liste des demandes de l'Afrique s'allonge, mais les moyens alloués ne sont toujours pas à la hauteur. C'est pourquoi le continent africain, qui ne contribue qu'à 2 % à 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, a martelé, ces derniers mois, son besoin de voir des réformes aboutir sur le plan international afin d'alléger le poids financier de la lutte contre le réchauffement climatique. Voici les 5 points chauds qui seront [...] Lire la suite