La COP28 à Dubaï braque les projecteurs sur les pétromonarchies du Golfe

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Pourquoi cet article ?

Les Conférences des parties sur le climat (COP) se réunissent annuellement sous l’égide de l’ONU depuis 1995, et, si certaines ont débouché sur des accords historiques, comme la COP21 à Paris en 2015, de nombreux experts s’interrogent sur l’efficacité de tels événements.

La COP28 s’est ouverte le 30 novembre à Dubaï, aux Émirats arabes unis. C’est la première fois qu’une pétromonarchie accueille la conférence, alors même que la sortie des énergies fossiles fait partie des sujets au programme.

L’article du site américain Bloomberg.com que nous vous proposons de lire cette semaine revient sur cette contradiction et sur les défis environnementaux que doivent relever les pays du Golfe. Ce sujet est au cœur du thème 5 en terminale, et en particulier de l’axe 2 : “Le changement climatique : approches historiques et géopolitiques”.

S’il ne fallait retenir qu’une citation

“S’ils veulent poursuivre leur croissance démographique sans sacrifier la sécurité économique – ou la planète –, ces pays doivent accomplir deux tâches herculéennes : remodeler leur production d’énergie afin d’y intégrer davantage les énergies renouvelables et repenser leur économie pour la rendre moins dépendante des revenus du pétrole.”

La contradiction au cœur de cette nouvelle COP, c’est que le pays organisateur, tout comme ses voisins, doit continuer à exporter des hydrocarbures s’il veut pouvoir financer sa transition verte. Or, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie, si l’on veut limiter à 1,5 °C la hausse des températures par rapport au niveau préindustriel, aucun nouveau projet d’extraction d’énergie fossile ne doit plus voir le jour.

Cet article montre bien également que le réchauffement climatique représente un défi de taille pour les pays du Golfe, comme les Émirats arabes unis, car les températures risquent d’y devenir extrêmes. Or ces États, qui ont longtemps été peu peuplés, font aujourd’hui appel à une main-d’œuvre étrangère très nombreuse pour assurer leur développement. Et c’est précisément cette population, souvent très pauvre, qui subit le plus les conséquences de ces températures extrêmes.

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