Conseils pour faire son autopromotion sans avoir l’air antipathique

Faire son autopromotion sur les réseaux sociaux fait aujourd’hui parti des pratiques professionnelles à la fois courantes et attendues. Néanmoins, il faut savoir bien le faire et l’exercice n’est pas si simple. Sur le site de MSNBC, Selena Rezvani, coach en carrière pour femmes, explique comment s’y prendre pour “partager en toute confiance vos réussites, inspirer les autres et contribuer à un environnement de travail positif et collaboratif”. Il ne faut pas hésiter à partager des solutions que vous avez trouvées pour résoudre un problème, une innovation dont vous êtes à l’origine et qui a facilité la vie de vos clients. Il faut aussi le faire avec un certain sens du timing. On peut ainsi partager une actualité personnelle mais aussi partager “une nouvelle tendance que vous avez remarquée ou une nouvelle perspective sur un problème d’actualité”. Enfin, il est important de mettre en avant des choses que vous avez apprises mais aussi des erreurs que vous avez faites.

En Allemagne, le quotidien Die Welt va plus loin et donne un conseil pour ne pas paraître antipathique, ce qui est le risque d’une autopromotion débridée : adopter la stratégie de la “double promotion”. Cette stratégie a fait l’objet d’une étude de trois chercheurs en économie américains, intitulée “Dual-Promotion : Bragging Better by Promoting Peers” (La double promotion : mieux se vanter en promouvant ses pairs). “Qu’il s’agisse de demandeurs d’emploi, d’employés ou de politiciens, ceux qui combinent la publicité pour leur propre compte avec l’éloge des autres ont un double avantage”, résume le journal. Au lieu d’avoir simplement l’air d’un frimeur autocentré, cela vous fera apparaître comme quelqu’un de chaleureux, reconnaissant et apte à travailler en équipe. Le coach de carrière Mathias Fischedick conseille de chercher l’équilibre et de ne pas se mettre en avant de façon trop éhontée et exagérée. Attention cependant à ne pas en faire trop, notamment dans un contexte de recherche d’emploi, car il ne faudrait pas s’oublier au profit de la concurrence, tempère Uwe P. Kanning, professeur de psychologie.

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