Les conséquences de la capitulation du Haut-Karabakh pour le Caucase du Sud

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Cette semaine nous vous proposons de vous arrêter sur cette revue de presse russe qui analyse les conséquences la capitulation des autorités du Haut-Karabakh le 20 septembre dernier. Si ce conflit est mal connu et peu abordé dans les médias traditionnels, il peut donner lieu, pour les élèves, à une étude de cas intéressante tant dans le thème 2 en terminale, sur les conflits, que dans le thème 4 en première, sur les frontières.

S’il ne fallait retenir qu’une citation

Selon le site russe Vzgliad, les conséquences de ce conflit régional risquent de se faire sentir bien au-delà des frontières de l’Arménie. En effet, la région du Haut-Karabakh est revendiquée depuis plus de trente ans par l’Azerbaïdjan alors qu’elle est peuplée majoritairement d’Arméniens. Ce territoire enclavé et autoproclamé indépendant bénéficiait de nombreux soutiens, dont celui de l’Arménie bien sûr, mais aussi de l’Union européenne (UE) ou de la Russie.

Cependant, après l’offensive de l’Azerbaïdjan le 19 septembre dernier, l’Arménie a refusé d’envoyer des soldats soutenir cette enclave. L’annexion du Haut-Karabakh par l’Azerbaïdjan risque désormais d’entraîner bien d’autres conséquences géopolitiques dans la région.

En effet, l’Azerbaïdjan est soutenu par la Turquie. Celle-ci souhaite à terme ouvrir un corridor jusqu’à la mer Caspienne en espérant voir tomber à son tour la région autonome du Nakhitchevan. Pour mieux comprendre les enjeux frontaliers qui seront au cœur du prochain traité de paix, nous vous renvoyons à cette carte, extraite de la revue de presse.

Dans tous les cas, les analystes semblent d’accord pour convenir que cette annexion dans l’ancien espace de l’URSS risque de créer un précédent pour d’autres revendications territoriales, comme c’est cas en Transnistrie, par exemple.

Pour aller plus loin

Pour comprendre les modalités et les conséquences du cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh, nous vous conseillons la lecture des articles suivants :

[...] Lire la suite sur Courrier international

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