Connaissez-vous les nouveaux réseaux professionnels ?

Depuis la pandémie, de plus en plus de gens font partie de réseaux professionnels informels. Cela leur permet d’obtenir de l’aide sur des aspects techniques de leur métier, de se faire des contacts et même de trouver du travail, explique la BBC. La plupart de ces groupes fermés se trouvent sur la plateforme Slack et concernent principalement le secteur de la tech. David Feinman se souvient comment il a rejoint un groupe de spécialistes du marketing numérique sur Skype en 2015. À l’époque, ils étaient 200. Aujourd’hui, le groupe, rebaptisé Online Geniuses, a migré sur Slack et compte 40 000 personnes vivant dans le monde entier. Et “Online Geniuses agit également comme un site d’emploi, avec un canal de recrutement spécifique”.

D’un côté, le phénomène n’est que la réinvention moderne, avec de nouveaux outils, des réseaux à l’ancienne, souligne le site d’information britannique. Selon l’économiste Lauren Thomas, qui travaille pour le site anglais d’évaluation d’entreprises Glassdoor, “ces groupes pour les personnes ayant des carrières et des intérêts similaires sont l’équivalent en ligne de rencontres au pub avec vos connaissances pour discuter d’opportunités d’emploi : ce sont comme des sessions de réseautage virtuelles”.

Un “marché de l’emploi caché”

Mais, avec la pandémie, les occasions de se retrouver se sont faites plus rares et les réseaux virtuels ont pris de l’ampleur, tandis que la “grande démission” et la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs ont redynamiser le marché de l’emploi en faveur des salariés. Ces nouveaux réseaux sur Slack peuvent d’ailleurs donner aux candidats un avantage car ils se font recommander et se sont souvent déjà fait connaître des recruteurs en étant actif dans le groupe.

“L’utilisation de ces types de plateformes pour les offres d’emploi montre comment le marché passe de modes de communication formels à des modes de communication plus décontractés, déclare Lauren Thomas. Il n’est pas surprenant que les employeurs et les employés voient cela comme un complément à leurs modalités actuelles de recherche d’emploi.”

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