Commotion cérébrale : définition, signes à reconnaître, traitement, conséquences

La commotion cérébrale est la possible conséquence d’un choc direct ou indirect sur le crâne (quand la tête est violemment secouée par exemple). Le cerveau est un organe mou et peu protégé des ondes de choc. L’onde de choc induite par l’impact peut donc gravement et durablement altérer son fonctionnement en provoquant des lésions. Voici quels sont les symptômes d’une commotion cérébrale, ses causes et ses traitements.

La commotion cérébrale désigne un dysfonctionnement du cerveau à la suite d’un choc direct ou indirect. Par choc direct, on entend un ou des coups portés à la tête à la suite d’une bagarre, de la pratique d’un sport de combat ou de contacts (judo, rugby, karaté, hockey…), d’un accident, ou encore d’une chute. Une étude anglaise, la Drake Rugby Biomarker Study, effectuée sur des joueurs de rugby professionnels de haut niveau, de 2017 à 2019, révèle ainsi que 50 % d’entre eux ont le volume de leur cerveau affecté par les chocs reçus. Par choc indirect, on désigne les ondes de choc que subit le cerveau quand le corps ou la tête sont secoués, mais aussi les ondes de choc dues à des accélérations ou décélérations importantes (en sport automobile par exemple). Ces ondes de choc peuvent occasionner des lésions au niveau du cerveau, qui a pour toute enveloppe de protection le liquide de la boîte crânienne. Une commotion cérébrale peut être plus ou moins grave, le patient pouvant se sentir juste hébété ou perdre connaissance et/ou ses repères (amnésie, confusion, désorientation). (...)

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