Ici tout commence : "J’ai eu peur de blesser quelqu’un"...La frayeur de Benjamin Baroche (Teyssier) sur le tournage de l'accident de train

On vous verra manier un extincteur, au milieu d’un wagon enfumé…

Benjamin Baroche : Oui, d’ailleurs je suis tellement maladroit que j’ai eu peur de blesser quelqu’un. D’où beaucoup de concentration.
Rassurez-nous, Teyssier va s’en sortir ?

Ce mec a une qualité. C’est qu’il n’est jamais échec et mat. Il va se retrouver une nouvelle fois dans les cordes, mais se démerde toujours pour retomber sur ses pattes. Il a commencé la série en étant cocaïnomane, viré de chez lui, trompé, trahi et s’en est toujours sorti in-extremis. J’ai beaucoup d’admiration pour son courage.

Vous nous faites donc comprendre qu’on le verra encore pour un moment ?

Pour moi, c’est une évidence, il y a un avant et un après Teyssier. Ce personnage m’intéresse beaucoup, me passionne et je considère que j’ai encore des choses à dire. Il y a des chances que je resigne un an. Mais le plus grand ennemi de l’acteur, c’est le confort. Donc je ne me projette pas plus. Et le fait que je refasse du théâtre change beaucoup de choses pour moi.

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Où peut-on vous voir sur scène ?

En novembre-décembre à la Cartoucherie de Vincennes, au théâtre de L’Epée de bois, pour Créanciers, une pièce d’August Strindberg (dramaturge suédois de la fin du XIXe siècle, ndlr), déjà jouée en mars. On peut s’étonner du grand écart qu’il y a entre une quotidienne et du Strindberg. Mais je trouve qu’il n’y a plus de clivage, aujourd’hui. Des gens qui n’étaient jamais allés au théâtre viennent nous voir car ils sont fans de la série. A l’inverse, des intellos habitués de La Cartoucherie suivent aussi les intrigues de l’Institut Auguste-Armand. C’est le cas de Philippe Calvario, metteur en scène de la pièce, fan du personnage de Teyssier. Donc, merci la série !

Interview Frédéric Lohézic

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