« Comandante », la critique du film d’ouverture de la Mostra de Venise

Alberto Barbera nous avait prévenus : la 80e Mostra allait montrer au monde entier le retour en force du cinéma italien. Voilà donc « Comandante », nouveau film d’Edoardo de Angelis, 45 ans, en ouverture du festival, remplaçant de luxe du « Challengers » de Luca Guadagnino, avec Zendaya à l’affiche, différé pour cause de grève à Hollywood. De Angelis nous emmène en 1940 à La Spezia, ce port des Cinq Terres où Salvatore Todaro s’apprête à prendre le commandement du « Comandante Cappellini », l’un des 119 sous-marins de la flotte italienne.

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Le capitaine du submersible, joué par Pierfrancesco Favino, est un vieux loup de mer handicapé, qui a choisi de rester dans l’armée du Duce alors qu’il aurait pu accepter la retraite qu’on lui proposait. Marin bourru, entêté, il découvre qu’il doit mener son navire dans l’Atlantique en mission de reconnaissance. Après un passage délicat du détroit de Gibraltar, l’équipage croise le Kabalo, navire arborant le pavillon Belge. Qu’il coule aussitôt. Seul hic, que faire des 26 rescapés du bâtiment ? Les règles de la guerre doivent-elles aussi s’appliquer en mer ?

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Un sous-marin de 70 mètres de long a été reconstitué pour l’occasion

Avec ce cinquième long-métrage, Edoardo de Angelis signe là un film bien classique dans sa forme comme dans son propos. Long...


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