Clément Beaune remet en cause l’option Rachida Dati pour les municipales à Paris

L’ex-ministre des Transports juge qu’à ce stade « personne n’est candidat naturel » à la mairie de Paris.

Clément Beaune photographié en sortie de Conseil des ministres au mois de décembre (illustration)
LUDOVIC MARIN / AFP Clément Beaune photographié en sortie de Conseil des ministres au mois de décembre (illustration)

POLITIQUE - Elle n’avait pas fait durer le suspense longtemps. Sitôt nommée ministre de la Culture, Rachida Dati avait fait savoir qu’elle comptait bien être candidate à la mairie de Paris pour les municipales de 2026. Si bien que sa nomination avait rapidement été perçue comme l’aboutissement d’un « deal » entre Emmanuel Macron et la sarkozyste en vue de cette échéance, avec l’objectif commun de bouter Anne Hidalgo hors de l’Hôtel de Ville.

Soit le scénario d’une alliance déjà bouclée auquel goûte modérément Clément Beaune. « À deux ans de l’échéance, personne n’est un candidat naturel. Les ambitions sont légitimes. Celle de Rachida Dati pour Paris est connue. Mais au sein de la majorité, il y en a d’autres, comme Pierre-Yves Bournazel », tacle ce dimanche 31 mars dans La Tribune dimanche le député de Paris, jugeant qu’il est « trop tôt pour arrêter les compteurs ».

Dati en position de force

Une sortie qui intervient alors qu’un sondage Ipsos réalisé pour La Tribune Dimanche la semaine dernière donne Rachida Dati en position de force face à Anne Hidalgo, affichant entre 38 et 34 % d’intentions de vote au premier tour (contre 14 % pour la maire sortante).

Une étude qui avait conduit le patron de la fédération Renaissance de Paris, Sylvain Maillard, a affirmé mercredi 27 mars que la majorité pourrait se ranger derrière « un candidat naturel » en 2026 et ce, sans passer par une primaire (un exercice qui n’avait pas franchement réussi aux macronistes lors des dernières municipales).

À voir également sur Le HuffPost :

L’entrée de Rachida Dati au gouvernement fait exploser la droite parisienne en vue des élections municipales

Rachida Dati veut-elle fermer des écoles d’art ? La ministre précise sa déclaration très critiquée