Cinquante ans après sa mort, Bruce Lee reste un “symbole universel de résistance”
Bruce Lee a quitté ce monde il y a déjà cinquante ans, le 20 juillet 1973, à 32 ans seulement. Plusieurs de ses films sont ressortis au cinéma outre-Manche, pour marquer ce demi-siècle d’héritage, rapporte The Independent.
Et pour cause : l’acteur a joué un rôle majeur dans le septième art et la représentation de la communauté asiatique sur le grand écran.
Bruce Lee est né à San Francisco, puis a grandi à Hong Kong, avant de revenir aux États-Unis à 18 ans, rappelle The Guardian.
“À l’époque [dans les années 1960], les hommes asiatiques au cinéma étaient soit des domestiques, d’horribles fourbes ou des idiots aux dents longues (souvent joués par des acteurs blancs)”, explique le quotidien britannique.
Avant d’être connu, Bruce Lee avait déclaré qu’il deviendrait une vedette plus renommée que Steve McQueen et James Coburn, raconte The Independent.
Ce à quoi, Stirling Silliphant, scénariste récompensé aux Oscars, a répondu : “Tu es un Chinois dans un monde d’hommes blancs. C’est impossible.”
Comme le raconte The Guardian, le chemin de Bruce Lee vers la consécration n’a pas été sans embûches. Il n’a, par exemple, joué qu’un rôle secondaire dans la série Le Frelon vert (1966).
“L’affront ultime”, comme le formule le quotidien britannique, est arrivé avec la série Kung Fu (1970). Le rôle principal a été donné à David Carradine, qui n’avait ni ascendance chinoise ni connaissances en arts martiaux.
De retour à Hong Kong en 1971, Lee a “révolutionné” le cinéma d’arts martiaux, note The Independent, avec des films tels que Big Boss, La Fureur de vaincre ou La Fureur du dragon.
Le succès de ces longs métrages a “finalement” attiré l’attention de Hollywood, raconte The Guardian.
“Il y a en lui l’incarnation du Chinois puissant, dominateur, très viril, et fier de ses origines. Il est le héros vengeur du racisme. Ses films ont cette dimension sociale, pour les Chinois de Hong Kong mais aussi pour les Asiatiques aux États-Unis.”
Frank Djeng, expert en cinéma d’arts martiaux, à The Independent[...] Lire la suite sur Courrier international