Cinq mois après un premier décès, une orque meurt au Marineland d'Antibes

L'orque Inouk est décédée au Marineland d'Antibes. Une autopsie devrait être réalisée prochainement pour connaître les causes de la mort.

Le parc Marineland d'Antibes se serait sans doute bien passé de ce nouveau décès : après la mort de Moana, il a annoncé le 28 mars 2024 le décès d'une autre orque, Inouk. Une nouvelle qui risque d'exaspérer encore un peu plus les associations de protection des animaux.

Deux décès d'orques en cinq mois

"Les équipes de Marineland ont appris ce matin la disparition de l’orque Inouk. C’est une terrible nouvelle qui affecte les soigneurs animaliers et toutes les équipes de Marineland qui ont vu naître Inouk il y a 25 ans", explique le parc dans un communiqué succinct. Une autopsie sera réalisée prochainement afin de connaître les causes du décès.

"Compte tenu de cet évènement dramatique qui nous affecte profondément, la reprise du spectacle d’orques prévue ce week-end est reportée", conclut le parc. Des spectacles dont les jours sont comptés car une loi de 2021 contre la maltraitance animale interdira à partir de décembre 2026 les spectacles d'orques et de dauphins en France.

Ce décès survient seulement cinq mois après la mort de Moana, un mâle âgé de seulement 12 ans. Les orques sauvages mâles vivent environ 40 ans et les femelles, entre 60 et 80 ans. L'autopsie avait conclu à une "septicémie bactérienne aiguë qui survient naturellement dans la nature", selon les propos de Marineland. Quelques semaines avant le décès, la justice française avait exigé une expertise sur son état de santé et sur celui d'Inouk.

La crainte d'un transfert en Asie

L'organisation de protection animale PETA a rapidement réagi à l'annonce de la mort d'Inouk. Dans un communiqué, elle demande au parc de "tout faire pour que les deux orques survivantes Wikie et Keijo soient envoyées dans un sanctuaire". La crainte des ONG est un départ des cétacés vers des parcs marins asiatiques, notamment le Japon.

En janvier 2024, elles s'inquiétaient du déroulement d'un exercice d'évacuation des animaux, pour les entraîner à un transfert. La préfecture des Alpes-Maritimes avait cependant tenu à démentir "la rume[...]

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