Cinq conseils pour bien travailler avec des collègues de plusieurs nationalités

Quand on s’expatrie, quand on travaille dans une entreprise multinationale ou même dans une PME, il est fréquent d’avoir des collègues étrangers. En Allemagne, 16 % de la population n’a pas la nationalité allemande, selon l’Office fédéral de la statistique. Cette diversité, très enrichissante, peut néanmoins présenter quelques défis, que le Frankfurter Allgemeine Zeitung a examinés.

La limite entre vie professionnelle et vie privée : Il s’agit d’un point d’achoppement courant. “Alors que les Allemands ont tendance à se concentrer strictement sur leur travail pendant les heures de travail et à communiquer donc de manière très ciblée, les choses sont souvent très différentes en France voisine”, souligne le quotidien. L’important est alors de trouver un terrain commun et de consacrer quelques minutes à parler de sujets hors travail, sans qu’ils soient trop personnels, comme les loisirs.Les accents : Alors que l’anglais s’est imposé dans de nombreux secteurs, comme celui de l’informatique, comprendre certains accents, comme l’accent indien, cité par la Frankfurter Allgemeine Zeitung, peut être difficile. Il faut alors demander que l’interlocuteur ralentisse un peu et en parler ouvertement.Les horaires : Les Allemands sont connus pour leur ponctualité. “Au Brésil, au Nigeria ou en Inde, par exemple, les gens ont souvent une compréhension plus flexible du temps. Les employés arrivent à la réunion plus tard que prévu, les conversations commencent de manière informelle et les rendez-vous sont reportés pour laisser de la place aux conversations personnelles.” Il faut donc le savoir et l’anticiper en prévoyant des créneaux de réunion plus longs, par exemple.La prise de risque : Courante dans certains secteurs et certains pays, comme en Norvège, elle est moins habituelle en Allemagne. Une solution : intégrer des phases d’évaluation préliminaire avant de commencer un projet.Le rapport à la hiérarchie : Dans les entreprises allemandes, les relations avec la hiérarchie sont plus horizontales que verticales et les salariés jouissent d’une certaine autonomie. En Chine, c’est l’inverse : “Les managers décident de presque tout, même des petites tâches. De plus, les employés critiquent rarement les personnes de haut rang, même lorsqu’elles ont manifestement tort”. Si cela devient trop pesant, on peut “formuler ses critiques de manière polie, indirecte et formelle”. [...] Lire la suite sur Courrier international

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