Les choix culture du « Point » : un rock avec Maneskin ou une orgie avec Brad Pitt ?

Babylon sur les écrans le 18 janvier.  - Credit:
Babylon sur les écrans le 18 janvier. - Credit:

Affronter la fin du monde avec The Last of Us

L'apocalypse a encore de beaux jours devant elle… Du moins sur le petit écran, à en juger par les premiers épisodes de The Last of us, captivante adaptation pour HBO d'un best-seller du jeu vidéo. En ligne depuis ce 16 janvier sur Amazon Prime Video, l'épisode pilote fait un carton plein auprès des critiques et des fans acharnés du titre culte sur console, dont les ventes frôlent les 20 millions de copies depuis sa création en 2013. Un véritable phénomène et une franchise stratégique avec laquelle HBO se devait de ne pas se louper, d'où la présence au générique du créateur du jeu, Neil Druckmann, et de Craig Mazin, auteur de la prodigieuse série Chernobyl.

Rappel du concept pour les non-familiers : The Last of Us se déroule dans une Amérique ravagée par un curieux champignon contagieux qui transforme ses hôtes en créatures enragées et anthropophages. Après un prologue situé en 2003, aux prémices de la pandémie, un saut de 20 ans dans le futur nous plonge dans une Boston transformée en zone de quarantaine ultrasécurisée, quadrillée par un gouvernement paramilitaire fasciste. L'humanité s'est effondrée, les villes survivantes ne communiquent plus entre elles que par radio. Quinquagénaire brisé par une tragédie personnelle, Joel Miller (Pedro Pascal) vit de petits boulots et divers trafics à Boston, théâtre d'attentats perpétrés par un groupe insurrectionnel baptisé Lucioles. À la suite d'un marché passé avec la che [...] Lire la suite