Les choix culture du « Point » : écouter la nature à Paris ou la littérature à Manosque ?

À travers 150 œuvres et objets d’art, le musée de la musique nous propose de découvrir les mélodies, plus ou moins harmonieuses, composées par les animaux.  - Credit:DR
À travers 150 œuvres et objets d’art, le musée de la musique nous propose de découvrir les mélodies, plus ou moins harmonieuses, composées par les animaux. - Credit:DR

En finir avec les marâtres

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Rachel, prof de lettres sans enfants, tombe amoureuse d'Ali, ingénieur automobile et papa poule de Leïla, quatre ans, qu'il a une semaine sur deux. Que n'a-t-on pas lu, vu, écrit, sur le rôle de la belle-mère, jamais belle, hystérique et que l'on déteste par principe ? C'est tout l'art de Rebecca Zlotowski (Belle épine, Planetarium, Grand Central, Une fille facile), de donner enfin le premier rôle – et pas des moindres – à la femme de l'ombre. Adieu la marâtre de Disney, la figurante, la voleuse de père, en rivalité avec la mère et en guerre contre les enfants. Dans Les Enfants des autres, émouvant du début à la fin, la réalisatrice s'amuse à déconstruire un par un les stéréotypes pour explorer, avec une douceur consolatrice, les failles, les blessures, les malentendus et l'ambiguïté du désir de maternité. Virginie Efira a beau être omniprésente sur les écrans, Rebecca Zlotowski lui offre ici l'un de ses plus beaux rôles.

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À l'origine, la réalisatrice avait pour projet d'adapter le roman de Romain Gary, Au-delà de cette limite, votre ticket n'est plus valable, avant de changer son fusil d'épaule et de s'intéresser plutôt à l'histoire d'une femme qui redoute sa baisse de fertilité, cette date de péremption qui fera d'elle une « nullipart ». « Au moment où l'on parle tant de la puissance des femmes, il faut regarder aussi leur impuissance », co [...] Lire la suite