En Chine, l’année du lapin ou l’espoir de reprise des affaires

Début janvier sur le marché de Fuyou, à Shanghaï, avant le Nouvel An chinois.    - Credit:STRINGER / ImagineChina / Imaginechina via AFP
Début janvier sur le marché de Fuyou, à Shanghaï, avant le Nouvel An chinois. - Credit:STRINGER / ImagineChina / Imaginechina via AFP

L'année chinoise du lapin est lancée et les entrepreneurs de tous poils cherchent la moindre promesse possible de rebond. Convoqués en début d'année, les signes du zodiaque chinois préparent psychologiquement la communauté d'affaires aux défis d'un contexte macroéconomique qui échappe à tout le monde. Chaque animal apporte son lot de promesse et de menace latente.

Ces caractéristiques attribuées à chacun viennent soit des idées reçues liées à l'animal lui-même, soit à l'histoire qui a conduit ces bêtes au panthéon zodiacal chinois. Ainsi le buffle est réputé travailleur, voire laborieux, et les années qui lui sont liées sont des années où rien ne sera facile et où seul l'effort paye. C'est justement le cru que l'on vient de quitter et cette évocation de l'effort résonne dans l'esprit d'une population qui se souviendra longtemps du coût pécuniaire et mental des confinements stricts à répétition dans l'ensemble du pays.

Course imaginaire

L'histoire de ce bestiaire zodiacal vient de la légende de l'empereur de Jade, le dieu suprême de la religion taoïste. Désireux de sélectionner les meilleurs animaux du royaume, il décide de les défier dans une course pour la Porte céleste. Les douze premiers arrivés seront choisis. L'ordre des animaux dans le calendrier dépend de leur rang dans cette course imaginaire.

Le buffle, avec son avance et sa maîtrise des eaux, franchit le premier le fleuve, dernier obstacle avant le palais impérial, mais n'ouvre pas le bal astrologiqu [...] Lire la suite