Chine, Colombie, peine capitale : les informations de la nuit

Covid-19 : Pékin dénonce les restrictions “politiques” imposées aux voyageurs chinois et menace de représailles. La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mao Ning a qualifié les restrictions ciblant les vols en provenance de Chine d’“inacceptables” et “manquant de base scientifique”, rapporte le South China Morning Post. Plus d’une douzaine de pays, dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, le Japon ou la Corée du Sud ont renforcé leurs mesures de protections, demandant notamment des tests Covid négatifs aux voyageurs en provenance de Chine. Voire une interdiction totale des arrivées pour le Maroc. Ces mesures interviennent alors que Pékin se prépare à rouvrir ses frontières le 8 janvier, un peu plus d’un mois après la levée de sa politique zéro Covid. La Chine, menace Mao Ning, pourra “prendre des contre-mesures, selon le principe de réciprocité”.

La guérilla de l’ELN dément tout cessez-le-feu avec le gouvernement colombien. Dernière guérilla active dans le pays, l’Armée de libération nationale (ELN) a réfuté le président Gustavo Petro qui avait assuré, dimanche 31 décembre, que l’organisation guevariste fondée en 1964 faisait partie des cinq groupes armés avec lesquels avait été convenu un cessez-le-feu bilatéral. “La paix totale sera une réalité”, avait écrit Petro sur Twitter, faisant écho à ses promesses de mettre fin en 2023 au conflit armé qui dure depuis des décennies dans le pays. En réponse à ce camouflet, “l’exécutif a convoqué une réunion extraordinaire pour évaluer les opérations militaires” contre les réfractaires, relève El País America. En revanche, les deux groupes dissidents des FARC – organisation dissoute en 2016 – ont soutenu l’annonce du président Petro et ont assuré qu’ils acceptaient la trêve, à condition que les autres groupes armés et les partis politiques assument la “construction de la paix”.

Amber McLaughlin est la première personne transgenre à être exécutée aux États-Unis. Le gouverneur du Missouri Mike Parson n’a pas accédé à la demande de clémence de cette femme transgenre condamnée à la peine capitale pour le meurtre de sa petite amie en 2003, et qui avait transitionné en prison à partir de 2018. “La famille et les proches de Mme Guenther (la victime) méritent la paix. L’État du Missouri exécutera la peine de McLaughlin conformément à l’ordonnance de la Cour, et rendra justice”, a déclaré le gouverneur. “Je suis désolée pour ce que j’ai fait. Je suis une personne aimante et attentionnée”, a écrit de son côté la condamnée à mort dans une déclaration finale, avant de succomber à une injection létale en début de soirée, rapporte la chaîne ABCNews.

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