Chine, attaque contre des Kurdes, Kosovo, Taïwan : les informations de la nuit

Covid-19 : la Chine annonce la fin des quarantaines obligatoires à l’arrivée dans le pays. Pékin a fait savoir lundi soir qu’il comptait mettre fin le 8 janvier à cette mesure, dernier vestige de sa stricte politique sanitaire du “zéro Covid” qui isolait le pays depuis près de trois ans. Cette décision intervient au moment où la Chine connaît pourtant une flambée de contaminations depuis l’abandon de l’essentiel de ses restrictions sanitaires au début du mois. “Les dirigeants chinois pensent que l’immunité collective sortira la Chine de la pandémie et sauvera l’économie mais je crains que cela ne soit qu’une illusion”, a commenté lundi la politologue Xia Ming, qui était interrogée par Radio Free Asia. Cette levée des restrictions pourrait entraîner la mort d’environ un million de personnes ces prochains mois, selon les estimations de plusieurs études occidentales. S’exprimant pour la première fois depuis l’abandon inopiné de la plupart des mesures sanitaires, le président chinois Xi Jinping a estimé lundi que la Chine devait “mener une campagne de santé patriotique plus ciblée […] et bâtir un rempart solide contre l’épidémie”, sans plus de précisions.

Kurdes tués à Paris : le suspect mis en examen. L’homme de 69 ans soupçonné d’avoir assassiné trois Kurdes vendredi à Paris, qui a reconnu sa haine “pathologique” des étrangers, a été placé en détention provisoire lundi. Le suspect, un conducteur de trains à la retraite, a été présenté à un juge d’instruction qui l’a mis en examen pour assassinat et tentative d’assassinat en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion, ainsi que pour acquisition et détention non autorisée d’arme, a indiqué une source judiciaire. L’attaque de vendredi a bouleversé la communauté kurde, qui a dénoncé un acte “terroriste” et aussitôt mis en cause la Turquie. Ces accusations ont provoqué la colère d’Ankara, qui a convoqué lundi l’ambassadeur de France en Turquie pour exprimer son “mécontentement” face à ce qu’il considère comme de la “propagande anti-Turquie” lancée “par les cercles du PKK”, le Parti des travailleurs kurdes, rapporte Al-Jazeera.

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