Chimène Badi : "Si j'avais eu l'opportunité, enfant, de pouvoir vivre une aventure comme Prodiges Pop..."

Comment avez-vous vécu cette aventure ?

Chimène Badi. Je l’ai vécue comme un cadeau. C'était d’abord très agréable d'être avec des enfants, c'est quelque chose que j'aime énormément. Le fait de partager la même passion crée des liens encore plus forts. J'ai été tout simplement émerveillée du moment que j'ai vécu. Voir des jeunes nous proposer des prestations à la hauteur de celle que j'ai pu voir, c'est époustouflant. J’avais le cœur qui s’emballait, ils m'ont toutes et tous rappelé pourquoi je faisais ce métier. En même temps, il y avait une forme de responsabilité mais pas lourde. Évidemment que c’est une compétition, qu’il y a un jugement mais on n'oublie pas qu'on a des enfants en face de nous. J'ai été touchée d'être là, bouleversée et embarquée aussi.

Qu’est-ce qui vous a le plus frappée ?

D’être face à des enfants passionnés, qui ne réfléchissent pas. Ils sont très authentiques, pas dans le calcul. Il y a une forme d'innocence encore, et de naïveté que j'ai beaucoup aimé. Et en même temps, quand ils posent le pieds sur la scène, ils sont déjà totalement ancrés dans ce qu’ils veulent nous proposer. C’est peut-être pour cette raison qu’ils paraissent à l’aise. Et puis ce sont des enfants qui évoluent avec les réseaux sociaux. Ils sont déjà en train de s’imaginer plus loin, leur route est comme tracée. Il faut du courage, une forme de culot, pour venir dans une aventure pareille, face à un jury de professionnels, un public. Il y a de quoi être déstabilisé. Pour autant, les enfants viennent et gèrent vraiment de façon très professionnelle.

Jurée n'est jamais une position évidente. Qu’est-ce qui vous a guidée dans cette mission ?

Je souhaitais ressentir quelque chose de vrai, de sincère et d’honnête dans les prestations. J’avais également envie de lâché prise, que l’enfant qui chante en face de moi ressente du plaisir, qu’il s’amuse parce que c’est important. J’ai fait, bien sûr, attention à la technique mais ce n’est pas le plus essentiel. L’émotion prime sur tout le reste. Et parfois, il y a des coups de cœur, on s’emballe, il se passe quelque chose qu’on ne peut pas décrire.

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