Les chiffres et cartes du Covid-19 en France au 14 septembre 2022

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Nos cartes et courbes pour tout comprendre aux prémices de la 8e vagues de Covid.

SANTÉ - Il était, pour notre plus grand bonheur, l’absent de la rentrée. Mais l’automne qui arrive pourrait bien signifier le retour du Covid-19. Certaines statistiques publiées depuis quelques jours par les organismes de Santé publique montrent en effet une inversion de la tendance que l’on observait depuis plusieurs semaines.

Il est encore trop pour acter le déclenchement de la huitième vague et déjà disserter sur le retour d’éventuelles mesures sanitaires pour la contrer, d’autant plus que la septième (dont le pic a été atteint mi-juillet) avait été contenue sans dispositions drastiques. Il n’empêche que les prémices sont là, comme le montre notre sélection de cartes et de courbes.

Un point important à bien avoir en tête avant de poursuivre votre lecture : les données sont toujours publiées dans la soirée. Ainsi, les chiffres à jour ce mercredi 14 septembre sont ceux publiés la veille, soit mardi 13 septembre.

Il faut également savoir que ce ne sont pas les chiffres du jour, mais ceux à J-1 pour le nombre d’hospitalisations et le nombre de nouveaux cas confirmés. Pour l’incidence et le taux de positivité, ce sont les chiffres du dépistage à J-3 (à la date de réalisation du test) qui sont utilisés.

Plus de cas que la semaine dernière

Le nombre de cas, et donc le taux d’incidence, est sur une pente ascendante. Mardi 13 septembre, la Direction générale de la Santé recensait 41 850 nouveaux cas. C’est plus de 50 % de plus que le mardi précédent, quand avec le record de 26 918 cas enregistrés.

Ainsi, si l’on regarde la moyenne sur une semaine (la courbe bleue), on voit qu’elle commence à s’orienter à la hausse, avec plus de 20 000 cas recensés (sur sept jours) au 13 septembre. Ce chiffre est en hausse pour la septième journée consécutive.

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La 8e vague n’est encore là, mais ce qui compte, c’est de savoir si ces indicateurs vont augmenter et à quelle vitesse. Pour comprendre, il est important de regarder la vitesse de croissance ou de décroissance des cas et des indicateurs hospitaliers (ces derniers ont arrêté leur tendance à la baisse), en observant l’évolution sur une semaine, en pourcentage, de ces chiffres. Et là encore, on s’aperçoit que la tendance de l’été s’inverse ; c’est particulièrement visible pour l’onglet incidence.

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L’incidence en hausse (presque) partout

Si l’on regarde l’évolution de l’épidémie de manière plus locale, on voit que l’incidence augmente dans presque tous les départements à l’exception de ceux en bleu (et rose clair) sur la carte.

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Le graphique ci-dessous permet d’analyser plus en détail la situation dans votre département (y compris dans les départements et régions d’outre-mer).

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Les plus jeunes accélèrent la reprise

À ce stade, la reprise épidémique n’est pas uniforme dans la population. On assiste en effet à un regain qui arrive d’abord par les plus jeunes. Si l’incidence reste la plus élevée chez les plus de 90 ans, on assiste à une hausse chez les 0-30 ans (courbes bleue, jaune et verte).

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Signification des différents indicateurs

  • Taux d’incidence : c’est le nombre de cas détectés pour 100 000 habitants. Il est très utile, car il donne un état des lieux de l’épidémie en quasi-temps réel (quelques jours de décalage pour l’apparition des symptômes, voire avant leur apparition pour les cas contacts). Mais il est dépendant des capacités de dépistage.

  • Taux de positivité : c’est le nombre de tests positifs par rapport aux tests totaux effectués. Il permet de « contrôler » le taux d’incidence. S’il y a beaucoup de cas dans un territoire (taux d’incidence), mais que cela est uniquement dû à un dépistage très développé, le taux de positivité sera faible. À l’inverse, s’il augmente, cela veut dire qu’une part plus importante des gens testés sont positifs, mais surtout que les personnes contaminées qui ne sont pas testées, qui passent entre les mailles du filet, sont potentiellement plus nombreuses. Pour autant, cette dynamique est rendue difficile à lire depuis la généralisation des autotests, non comptabilisés.

  • Taux d’occupation des lits de réanimation par des patients Covid-19 : C’est un chiffre scruté, car il permet de savoir si les hôpitaux sont capables de gérer l’afflux de patients. Il est très utile, car il y a peu de risque de biais : il ne dépend pas du dépistage et les occupations de lits sont bien remontées aux autorités. Son désavantage : il y a un délai important entre la contamination et le passage en réanimation, d’environ deux à trois semaines.

  • Entrées en réanimation et nouvelles hospitalisations : moyenne lissée sur 7 jours des personnes entrant à l’hôpital

  • Décès à l’hôpital : Comme les réanimations, c’est un indicateur plutôt fiable, mais avec un délai important.

  • R effectif : cet indicateur représente le « taux de reproduction du virus » réel, c’est-à-dire le nombre de personnes infectées par un cas contagieux. Il est calculé par des épidémiologistes et a lui aussi un délai important.

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