Le cher Minotaure revient à Toulouse

 La première apparition d’Astérion le Minotaure, une création de François Delarozière, à Toulouse, en novembre 2018.  - Credit:Lydie LECARPENTIER/REA
La première apparition d’Astérion le Minotaure, une création de François Delarozière, à Toulouse, en novembre 2018. - Credit:Lydie LECARPENTIER/REA

François Delarozière promet un spectacle « encore plus fort, plus puissant » que la première apparition d'Astérion le Minotaure en 2018. Construit spécialement pour la ville par cet artiste-ingénieur spécialisé dans la fabrication de petites et grandes machines de spectacle, celui-ci avait enchanté près de 1 million de spectateurs, qui avaient suivi son ballet avec une araignée géante dans les rues de Toulouse durant un week-end de la Toussaint. Même Jean-Luc Moudenc, pourtant très critique à l'origine sur cette commande passée par son prédécesseur socialiste, Pierre Cohen, a été conquis. « J'ai hâte d'offrir aux Toulousains et aux visiteurs un vrai moment de joie », déclare le maire de Toulouse en annonçant l'événement dans le salon rouge du Capitole au côté du fondateur de la compagnie La Machine.

Cela fait un moment que François Delarozière s'est attelé à l'écriture du scénario de ce nouvel épisode du Gardien du Temple, baptisé La Porte des ténèbres. « La puissance du spectacle dépendra de son financement », se contente de lâcher le concepteur du Minotaure, refusant d'en dire davantage pour ménager des « surprises ». Relancé pour tenter d'obtenir des précisions, il botte en touche : « J'espère bien qu'on ne va pas parler uniquement d'argent ! » Le patron de La Machine le sait bien : les montants investis dans ses superproductions sont le talon d'Achille de ses machines XXL. À Nantes, où il caressait l'idée d'installer une nouvelle attraction pour renouve [...] Lire la suite