Cher, Diana, Beyoncé... : à l’heure des divas super modèles

Un body perlé Balmain, une robe longue Valentino, une autre à sequins signée Rabanne, une combinaison Loewe, un costume futuriste Thierry Mugler mais également des pièces Jacquemus, Stella McCartney, Alexander McQueen… En termes de retombées médiatiques, le « Renaissance World Tour » de Beyoncé, qui s'achèvera le 1 ^er octobre à Kansas City, aux États-Unis, est plus efficace que les tapis rouges les plus sensationnels. Si la chanteuse américaine a enchaîné ses tubes pendant un spectaculaire show de trois heures, elle a aussi électrisé les foules avec ses changements de tenues, relayés dès le lendemain sur les réseaux sociaux par les services de presse des maisons concernées, prêts à sauter sur cette occasion rêvée de communiquer. Dans les jours suivant les concerts, les marques ont constaté un pic de fréquentation, qui, s'il n'entraîne pas forcément un achat, stimule incontestablement l'image de marque.

Le lien entre les artistes charismatiques et la façon dont la mode les aide à construire leur personnage est l’une des facettes explorées par l’exposition « Diva », qui se déroule actuellement au Victoria & Albert Museum de Londres. Le visiteur est invité à découvrir une soixantaine de portraits et plus de 250 objets (vêtements, affiches, photographies…) racontant « la diva ». Le mot, d’origine latine, signifie « déesse » et a fait son entrée en 1883 dans le dictionnaire Oxford, pour désigner « une chanteuse distinguée, une prima donna ». S’il évoque encore a [...] Lire la suite