Sur le Chemin des Dames, terre de mémoire

L’attaque aura lieu sur le plateau du Chemin des Dames, du nom d’une route départementale située entre deux rivières, l’Ailette au nord, l’Aisne au sud. Un million d’hommes sont rassemblés sur un front de 40 km entre Soissons et Reims. Entre le 6 et le 16 avril, les Français tirent 5 millions d’obus sur les positions allemandes.

Le 16 avril, c’est le grand moment. Les troupes d’infanterie se lancent à l’assaut des tranchées ennemies. Derrière les barbelés, l’ennemi a tenu et attend l’attaque. Les premières vagues françaises tombent rapidement sous les balles des mitrailleuses allemandes. Nivelle avait promis une percée décisive « en vingt-quatre ou quarante-huit heures » mais, dès les premières heures, c’est une nouvelle déroute. Nivelle insiste et lance une autre offensive. Sans grand succès. Le 15 mai, il est remplacé par Pétain. Pendant plusieurs mois, la bataille s’enlise. Finalement, le 25 octobre, les troupes françaises prennent le fort de Malmaison, contrôlant ainsi la crête d’accès au Chemin. Reste que l’attaque éclair ayant échoué, la victoire est moins décisive que prévu et engendre de lourdes pertes : 232 000 morts, blessés ou disparus côté français.

S’il y eût des combats pendant toute la Grande Guerre sur le Chemin des Dames, c’est le fiasco de l’offensive Nivelle qui est restée dans les mémoires. En mai et en juin, elle est marquée par une vague de mutineries de soldats qui refusent de monter en première ligne.

Au sud de Laon, les tirs d’artillerie d’avril-mai 1917 (...)

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