Chefs d'État, leaders politiques... : des assassinats politiques qui ont changé l'histoire

On n’accède pas au pouvoir sans en payer le prix. Ou du moins sans s’y préparer. "Gouverner c’est choisir", disait le volontariste Pierre Mendès-France. Choisir aussi de s’exposer. Les dirigeants politiques ont toujours été contestés, jalousés. Et des hommes et des femmes, dans l’ombre - parfois dans leur entourage - se sont employés à les évincer. Brutalement. Radicalement. "La mort violente, pour une personne de pouvoir, n’est pas une fatalité mais c’est toujours une possibilité" constate l’historien Olivier Coquard, auteur d’un essai exhaustif sur le sujet. Exercer la fonction souveraine d’un pays rend suspect aux yeux de certains. Au procès de Louis XVI, Saint-Just avait choqué en s’écriant que "Nul ne saurait régner innocemment". Mais comment nier la défiance souvent exacerbée que suscitent les chefs d’Etat depuis l’Antiquité ?

Par son geste extrême, l’assassin politique peut chercher à se venger mais la plupart du temps il est animé par un autre motif : mettre définitivement sa cible hors d’état de nuire. C'est-à-dire l'empêcher de faire ou bloquer des réformes, de porter atteinte aux intérêts d’un pays ou d’une communauté, voire de menacer la liberté.

Au rayon des motifs, une évolution se dessine au fil du temps. La question religieuse arme lourdement la main des assassins jusqu’au XVe et XVIeme siècles ; les guerres de religion marquant évidemment un pic avec ces jalons que constituent les morts de l’amiral de Coligny (1572), du duc de Guise (1588), d’Henri III (589) et (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Qui était François-Ferdinand d’Autriche, dont l’assassinat déclencha la Première Guerre mondiale ?
Qui était François-Ferdinand d’Autriche, dont l’assassinat déclencha la Première Guerre mondiale ?
Justice sociale : ce que les pirates nous ont laissé
Justice sociale : ce que les pirates nous ont laissé
L'origine africaine des ancêtres des humains et des singes remise en question