Ce chef-d'œuvre avec Ingrid Bergman est à l'origine d'une expression largement utilisée aujourd'hui

Warner Bros.
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Vous connaissez peut-être l'expression male gaze. Soit la manière dont le regard masculin s'approprie le corps féminin quand la caméra filme une femme comme un objet sexuel, pour faire admirer sa plastique. Un concept qui n'est pas exactement une nouveauté d'ailleurs : il a été théorisé dans l’essai Plaisir visuel et cinéma narratif en 1975 par Laura Mulvey, une réalisatrice britannique et militante féministe.

Mais avez-vous entendu parler du Gaslighting ? Il s'agit d'une forme de manipulation mentale dans laquelle l'information est déformée ou présentée sous un autre jour, omise sélectivement pour favoriser l'abuseur, ou faussée dans le but de faire douter la victime de sa mémoire, de sa perception et de sa santé mentale. Les exemples vont du simple déni par l'abuseur de moments pénibles qu'il a pu faire subir à sa victime, jusqu'à la mise en scène d’événements étranges afin de la désorienter.

Quel rapport avec le cinéma ? Il a tout à voir : le terme vient directement de deux films. Le premier, Gaslight, sorti en 1940 et réalisé par Thorold Dickinson. Le second, plus fameux, qui sortira quatre ans plus tard sous le titre Hantise chez nous. Réalisé par George Cukor, le film est à l'origine une pièce de théâtre intitulée Gas Light, jouée en 1938.

Manipulation psychologique

La pièce, connue sous le nom d'Angel Street aux États-Unis, ainsi que les adaptations cinématographiques de 1940 et 1944, sont à l'origine du terme qui fait référence à l'utilisatio…

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