ChatGPT, Nigeria, Chine : les informations de la nuit

Le patron de ChatGPT souhaite que l’intelligence artificielle soit réglementée par une agence américaine ou mondiale. Lors d’une audition mardi devant le Sénat américain, Sam Altman a affirmé que l’intervention des gouvernements pour réguler l’IA allait devenir “cruciale” afin de “limiter les risques” liés à cette technologie. “L’une de mes plus grandes peurs, c’est que nous, cette industrie, cette technologie, causions des dommages significatifs à la société”, a affirmé le créateur de ChatGPT, interface qui déchaîne les passions. “Si cette technologie va dans le mauvais sens, elle peut aller assez loin. […] Et nous voulons travailler avec le gouvernement pour empêcher que cela ne se produise.” “On ignore encore comment les parlementaires répondront à cet appel”, note le New York Times qui remarque toutefois que le ton employé par les sénateurs face à Sam Altman était beaucoup moins “antagoniste” que celui utilisé avec d’autres patrons de la Tech comme Mark Zuckerberg ou Jeff Bezos. “Le bilan du Congrès en matière de réglementation technologique est mauvais”, rappelle le quotidien. “Des dizaines de projets de loi sur la confidentialité des données […] ou la sécurité des mineurs ont échoué au cours de la dernière décennie en raison des querelles partisanes et de l’opposition féroce des géants de la technologie.”

Plus de 30 morts au Nigeria dans des affrontements entre bergers et agriculteurs. Les troubles ont eu lieu mardi dans plusieurs villages du district de Mangu dans l’État du Plateau, a précisé la police. Un groupe d’habitants a cherché à fuir après avoir vu des hommes mettre le feu à des maisons dans un village voisin, rapporte The Sun. “Ils sont partis à bord de véhicules et de motos mais les assaillants leur ont tendu une embuscade, tuant […] principalement des femmes et des enfants”. Les régions du nord-ouest et du centre du Nigeria sont régulièrement le théâtre de conflits et de tensions autour de l’exploitation de la terre et des ressources en eau. Le président du disctrict de Mangu a imposé un couvre-feu de 24 heures afin d’éviter une propagation des troubles à d’autres zones.

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