Charline Vanhoenacker évoque l’arrêt du « Grand dimanche soir » lors de sa dernière émission de la saison

HUMOUR - « Cette fois, c’est vraiment la dernière. » Voici comment l’humoriste Charline Vanhoenacker a débuté son ultime chronique de la saison dans son émission dominicale Le Grand Dimanche soir sur France Inter ce dimanche 23 juin.

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« Vous ne trouvez pas que c’est exceptionnel d’assister à un enterrement un dimanche soir ? On s’y attendait tous : depuis deux mois, on perd un chroniqueur par semaine. Je me demande à quel moment de l’émission quelqu’un va m’annoncer qu’il se barre ! Je suis sur le qui-vive ! », a plaisanté la Belge.

Une référence aux démissions en cascade depuis la mise à pied puis le licenciement de Guillaume Meurice, en raison de sa blague sur le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’il a qualifié de « sorte de nazi sans prépuce ». Une phrase d’abord prononcée en novembre après les attaques du Hamas, puis ressortie fin avril, actant la rupture définitive avec la direction de la radio.

Le « démantèlement » du Grand Dimanche soir

« Radio France nous a envoyé une grenade dégoupillée dans les jambes, et la dissolution a été très très longue », a poursuivi Charline Vanhoenacker, reprenant des propos qui auraient été tenus par Emmanuel Macron après son annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, et les adaptant à son émission.

« Après avoir assisté au démantèlement de cette émission, on s’apprête à assister au démantèlement du pays », insiste-t-elle, dénonçant la potentielle arrivée du Rassemblement national au pouvoir. Puis rend hommage à ses camarades depuis dix ans. « On nous sépare à l’antenne mais pas dans la vie », promet-elle. Est-ce pour autant la fin du Grand Dimanche soir ? À plusieurs reprises pendant l’émission Charline Vanhoenacker a mis le doute, avouant : « On ne sait pas ce qui nous attend. »

Dans son ultime billet, elle conclut : « Alors un dernier souhait : que le 7 juillet, les Français choisissent l’option de rester à l’intérieur parce que, pour exprimer sa solidarité envers la démocratie, c’est compliqué de démissionner de la France. »

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