Charles III, prochain invité de Donald Trump ?
Quels seront les chefs d’États reçus par le président Trump lors de ces prochains mois ? Alors que les invitations à son investiture ont été soigneusement sélectionnées, le gouvernent britannique compte bien profiter de la bonne entente entre le 47è président des États-Unis et le clan Windsor pour marquer des points diplomatiques.
Selon le Times, des membres de la famille royale pourraient se rendre en tournée Outre Atlantique selon des projets discutés actuellement au 10 Downing Street. D’après la source interrogée par le quotidien : "Donald Trump a une affinité évidente pour la famille royale. Il avait une excellente relation avec la défunte reine, il a récemment rencontré le prince William et il a fait l’éloge du roi Charles. Une tournée royale aux États-Unis contribuerait à renforcer la "relation spéciale" entre nos deux pays."
L’histoire entre Donald Trump et la monarchie britannique commence dès l’enfance grâce à sa mère. Cette dernière était fascinée par Élisabeth II et elle lui a transmis le respect de l’institution. Et cette fascination entre Donald Trump et la monarchie britannique se confirme en juillet 2019. A l’époque, le 45è président américain profite des commémorations du 75è anniversaire du débarquement pour effectuer une visite d’État au Royaume-Uni sur invitation de la souveraine. A son retour, le locataire de la Maison Blanche ne cache pas son admiration pour cette "Lady incroyable". Avec son sens de la mesure très personnel, il relate sa rencontre royale à la chaine Foxnews : "J’ai une très bonne relation avec elle, nous avons ri et nous nous sommes beaucoup amusés. D'ailleurs son entourage a dit qu’elle ne s’était pas autant amusée en vingt-cinq ans."
A l’occasion de leur passage à Londres, Donald Trump et son épouse Melania rencontrent également le prince Charles et Camilla, alors duchesse de Cornouailles, pour un thé d’une quinzaine de minutes à Clarence House. Mais la discussion sur le climat entre le président pourfendeur des accords de Paris et le prince défenseur acharné de l’écologie s’étire pendant plus d’une heure. Un désaccord politique qui n’empêche pas le futur roi Charles d’honorer le dîner donné en son honneur quarante-huit heures plus tard à Winfield House, la résidence de l’Ambassadeur des États-Unis à Londres. Et en juillet 2024, le roi Charles fait parvenir une missive au candidat Trump après sa tentative d’assassinat.
En décembre dernier, le président américain élu profite de son invitation à la réouverture de Notre-Dame de Paris pour rencontrer le prince William, lui aussi présent. Admiratif, Donald Trump déclare ensuite : "Il était vraiment très beau hier soir. Certaines personnes sont plus belles en vrai. Je lui ai dit d’ailleurs". Avant d’ajouter qu’ils avaient eu une : "très, très, très bonne conservation."
Ces relations fortes entre Donald Trump et les Windsor pourraient leur offrir une place de choix dans l’agenda du président américain. Parmi les options possibles, le deux cent cinquantième anniversaire de l’indépendance américaine, dont les célébration s’étaleront de mai à juillet 2026. Ce pourrait être une belle opportunité pour le roi Charles et la reine Camilla. A l’image de la présence d’Élisabeth II outre-Atlantique lors du deux centième anniversaire en 1976. Autre évènement, moins historique mais tout aussi populaire, la Coupe du Monde de Football. La manifestation sportive sera organisée conjointement entre le Mexique, le Canada et les Etats-Unis à l’été 2026. Le prince William, président de la fédération anglaise de football jusqu’à l’année dernière, aurait toute sa place dans les tribunes, et certainement dans les plus officielles.
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