Le chant d’un coq perturbe les riverains, son propriétaire doit s’en séparer

Un retraité est contraint par la justice de se séparer de son coq qui chante trop fort. (Photo d'illustration).  - Credit:imageBROKER.com/SIPA / SIPA / imageBROKER.com/SIPA
Un retraité est contraint par la justice de se séparer de son coq qui chante trop fort. (Photo d'illustration). - Credit:imageBROKER.com/SIPA / SIPA / imageBROKER.com/SIPA

Un coq au cœur d'un conflit de voisinage. À Sallenôves, en Haute-Savoie, le coq Caruso perturbe le quotidien de certains riverains en raison de chants jugés « trop forts ». Un conciliateur de justice a décidé que son propriétaire, François Avet, doit s'en séparer, relate France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.

« Il chante lorsque le soleil se lève, si un chien passe ou si une poulette lui fait de l'œil. Il fait son boulot de coq ! » assure le retraité de 74 ans auprès de la chaîne de télévision. François Avet, qui se définit comme « un vrai rural », possède une parcelle agricole dans le village de Sallenôves, sur laquelle cohabitent des lapins, des canards et des poules.

« Ça me fait tellement de peine »

Des voisins estiment que les animaux sont trop proches de leurs logements. Le propriétaire accepte alors de déplacer ses bêtes à l'autre bout de son terrain. Dans le même temps, il adopte un nouveau pensionnaire : le coq Caruso. « J'ai reçu des remarques plus ou moins agréables. Un voisin m'a menacé en disant que si je laissais mon coq dans le champ, il ferait son boulot de chasseur… » confie-t-il.

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Pour tenter d'apaiser la situation, le voisinage et François prennent rendez-vous à la mairie. Se retranchant derrière la loi du 29 janvier 2021 sur le patrimoine rural qui stipule que « les sons et les odeurs » font partie du « patrimoine commun de la nation », le retraité plaide sa cause. Mais l'a [...] Lire la suite