Comment le changement climatique propage le paludisme en Afrique

Les vaccinations contre le paludisme ont été lancées pour la première fois en avril 2019 au Malawi.  - Credit:ESTHER MABABZI / AFP
Les vaccinations contre le paludisme ont été lancées pour la première fois en avril 2019 au Malawi. - Credit:ESTHER MABABZI / AFP

Le paludisme, dont c'est, ce mardi 25 avril, la journée mondiale, reste une maladie redoutable en Afrique malgré l'arrivée de vaccins, à cause notamment d'une résistance croissante aux traitements, selon l'Organisation mondiale de la santé. Mais pas seulement. Les catastrophes météorologiques, comme le cyclone Freddy qui a récemment frappé le Malawi, ont fait bondir les cas de paludisme, alertent les experts. En effet, l'augmentation des précipitations augmente potentiellement le nombre de sites de reproduction des moustiques vecteurs, comme ceux qui transmettent le paludisme, qui se reproduisent dans les plans d'eau stagnants et temporaires.

Peter Sand, le directeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme – qui fournit 63 % de tous les financements internationaux destinés aux programmes de lutte contre le paludisme – indiquait fin 2022 que certaines parties de l'Afrique qui n'étaient pas touchées par le paludisme étaient désormais à risque, car les températures augmentent et permettent aux moustiques de prospérer, notamment en altitude. Or, la population de ces régions ne sera pas immunisée, d'où le risque d'un taux de mortalité plus élevé.

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