"C'est une vraie désolation": l'émotion d'Antoine de Caunes après la mort de Jango Edwards

Avec l'aide de José Garcia, Antoine de Caunes et Jango Edwards aimaient semer la zizanie sur le plateau de "Nulle part ailleurs" pendant que le présentateur Philippe Gildas se protégeait comme il le pouvait des jets d'eau et de la mousse à raser.

C'est désormais "dans les étoiles" que le clown et humoriste américain est "parti foutre le boxon", a écrit samedi sur X (ex-Twitter) Antoine de Caunes après la mort de Jango Edwards. "C'est une vraie désolation", a-t-il ajouté.

"Je suis très secoué par sa disparition, j'ai beaucoup de chagrin", a également confié au Parisien l'ancien trublion de Canal+. Jango Edwards était "quelqu'un de libre et fou, insaisissable et généreux, que j'aimais profondément".

Antoine de Caunes raconte avoir découvert l'Américain durant un spectacle au théâtre du Splendid: "C'était un show de fou furieux avec un génie burlesque digne de Buster Keaton, Laurel et Hardy. Il n'y avait pas d'équivalent."

Denisot salue un "fou et génie hors normes"

Mais c'est lors ses apparitions à la télévision, promesses de débordements hilarants, que Jango Edwards a surtout marqué les esprits des Français. "Il est venu une première fois (à "Nulle part ailleurs"), comme un invité normal, se souvient Antoine de Caunes. Et ensuite, il était là régulièrement. C'était tellement l'artiste idéal pour se lancer dans des improvisations complètement dingues et faire dérailler la machine du direct."

Le trio infernal Edwards-de Caunes-Garcia se réunira devant les caméras une dernière fois en 2013, sur le plateau du "Grand Journal". Les retrouvailles se feront cette fois à coups de pistolets à peinture et d'extincteur: "On avait fini par complètement ravager le plateau. Le producteur était furieux.

Sur son compte X, Michel Denisot, autre figure historique de Canal+ et premier présentateur du "Grand Journal", a lui aussi tenu à rendre hommage à un "fou et génie hors normes".

Ayant assisté aux premières loges aux pitreries du clown lorsqu'il était aux manettes de "Coucou c'est nous" dans les années 1990, Christophe Dechavanne a souhaité un "bon voyage" à un "copain", le "seul et unique Jango".

Selon Le Parisien, une "cérémonie festive" aura lieu mercredi à Barcelone, ville où l'Américain vivait depuis plusieurs années avec sa femme. "Jango savait que la fin était proche et il voulait organiser un enterrement joyeux et bordélique. À son image", remarque Antoine de Caunes.

Article original publié sur BFMTV.com