"Trop, c'est trop": Biden dénonce l'agression "ignoble" du mari de la cheffe démocrate Nancy Pelosi

"Trop, c'est trop": Biden dénonce l'agression "ignoble" du mari de la cheffe démocrate Nancy Pelosi

Le président américain Joe Biden a dénoncé vendredi l'agression "ignoble" du mari de la cheffe des démocrates au Congrès Nancy Pelosi, attaqué dans la nuit à son domicile. Dans la nuit de jeudi à vendredi, Paul Pelosi a été attaqué à son domicile par un homme armé d'un marteau, qui cherchait en fait Nancy Pelosi.

Il n'y "pas de place" pour la violence politique en Amérique, a martelé le démocrate lors d'un déplacement de campagne à Philadelphie. "Trop, c'est trop."

Joe Biden a souligné que l'agresseur avait crié "où est Nancy?", comme certains manifestants qui s'étaient introduits dans le Capitole le 6 janvier 2021, selon plusieurs médias.

Paul Pelosi opéré

Nancy Pelosi, 82 ans, se trouvait à Washington au moment de l'attaque, qui a été vivement condamnée par l'ensemble de la classe politique américaine.

Paul Pelosi, lui aussi octogénaire, a "été opéré avec succès pour soigner une fracture du crâne et de graves blessures au bras droit et aux mains" et devrait se "rétablir complètement", a indiqué le porte-parole de la présidente de la Chambre des représentants, Drew Hammill.

Les motivations du suspect, qui a été placé en garde à vue, font l'objet d'une enquête à laquelle participent la police fédérale - le FBI - et la police du Capitole, chargée de protéger les membres du Congrès.

Un acte "intentionnel"

Une chose est sûre, il ne s'agissait pas d'une attaque "au hasard" mais bien d'un acte "intentionnel", a confirmé le chef de la police de San Francisco Bill Scott. "Tout le monde devrait être dégoûté par ce qu'il s'est passé ce matin", s'est ému le chef policier lors d'une conférence de presse.

Les actes de violence contre les élus américains ne datent pas d'hier. En janvier 2011, la démocrate Gabby Giffords avait frôlé la mort après avoir reçu une balle dans la tête lors d'une rencontre avec des administrés à Tucson. Mais selon la police du Capitole, les menaces contre les membres du Congrès ont plus que doublé depuis 2017, année de l'investiture de Donald Trump.

Article original publié sur BFMTV.com