Ces stars qui ont été victimes d'homophobie

Il y a quelques semaines, la photo d'un couple de lesbiennes tabassées dans les transports en commun pour avoir refusé de s'embrasser pour le plaisir d'inconnus, a profondément choqué de nombreuses personnes. Mais malheureusement, encore aujourd'hui, l'homophobie reste très présente. Elle peut toucher tout le monde, y compris les célébrités.

En choisissant de faire leur coming-out, d'exposer leur vie privée pour faire avancer les droits de la communauté LGBTQ+, les célébrités s'exposent aux critiques des personnes homophobes, qui n'acceptent pas qu'elles puissent être différentes. Bien souvent, les artistes et autres personnalités publiques prennent de plein fouet cette haine, que ce soit dans la vraie vie ou sur les réseaux sociaux.

La terrible histoire de Muriel Robin

Ce samedi 16 juin 2019, Muriel Robin a accepté d'évoquer une histoire qui lui est arrivée par le passé, et qui aurait pu lui être fatale. "J’ai été traitée souvent, il y a quelque temps déjà, de grosse gouine. Et cela m’agaçait beaucoup et j’allais au front, j’étais beaucoup plus impulsive et agressive que maintenant. C’était une insulte pour moi, parce que ce n’était pas exact. Après j’ai lâché prise jusqu’au moment où le truc a failli mal tourner, j’ai vu un couteau sortir… Après quand on me disait "grosse gouine" je disais "grosse, oui, mais gouine, peut-être pas", il faudrait parler."

La comédienne et humoriste n'est pas la seule à subir de plein fouet cette homophobie crasse. Récemment, la chroniqueuse Emilie Lopez a elle aussi pris la parole pour raconter une histoire dont elle a été victime, et son dénouement : "Il y a quelques mois, sur Facebook, j’ai reçu des insultes. Des insultes homophobes, lesbophobes, à mon encontre, à l’encontre de ma compagne, à l’encontre de mes amis qui me défendaient (car le post était public) et une incitation à aller me suicider puisque je suis lesbienne...", explique-t-elle sur Twitter.

Bien décidée à ne pas se laisser faire, l'animatrice a décidé de porter plainte. Malheureusement, les choses ne se sont pas passées comme prévu : "J’ai reçu hier un courrier, un "avis de classement à victime" avec cette phrase notamment : "l’enquête n’a pas permis d’identifier la (les) personne(s) ayant commis l’infraction. Par conséquent il n’est pas possible d’engager des poursuites pénales." Une vraie déception pour Emilie Lopez, qui l'affirme : "Personnellement je continuerais à aller porter plainte régulièrement, à chaque insulte, chaque menace, à mon encontre ou à l’encontre de ma merveilleuse amoureuse et/ou de ma famille. S’il faut que j’y aille tous les jours, j’irais tous les jours."

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