En Centrafrique, la situation sécuritaire se détériore dans plusieurs localités du pays

Les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) multiplient des attaques contre la population civile et les positions de l'armée.

Avec notre correspondant à Bangui, Rolf Steve Domia-Leu

Il ne se passe pas une semaine sans que des hommes armés attaquent des villages reculés. Dimanche dernier, une dizaine de civils ont été tués et au moins six maisons incendiées par les rebelles de la CPC au village Kologbota à trente kilomètres de Bakouma, dans le nord-est.

Le député de la région Dieudonné Gabin Mboli-Fouéfélé condamne cette énième attaque et appelle les autorités à « renforcer l'effectif des Forces armées centrafricaines (Faca) dans la localité pour lutter contre les exactions », dit-il.

Les autorités annoncent des renforts dans les zones concernées

Lundi, une autre attaque de la CPC a visé la position des Facas au village Kadjama, à 37 km de Markounda, dans la préfecture de l’Ouham-Fafa. Trois personnes, dont deux militaires, y ont perdu la vie. Certains habitants des villages touchés qui ont trouvé refuge en brousse commencent à regagner leur domicile.

Face à cette recrudescence de violences, les autorités ont annoncé le renforcement des Facas en matériel et effectifs. Selon le porte-parole du gouvernement Maxime Balalou, « désormais, les Faca vont destabiliser toutes les zones dans lesquelles les rebelles agissent », a-t-il déclaré ce lundi lors d'une conférence de presse à Bangui.


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