Cash et loin des diktats, Billie Eilish, la chanteuse qui casse les codes de la pop

"J'adore mes seins – vraiment, à quoi bon mentir. Mais je n'ai jamais porté de Bikini et j'ai réellement eu du mal avec les justaucorps que je devais enfiler pour les cours de danse." A tout juste 18 ans, le nouveau phénomène mondialisé de la pop ne se sent pas obligé de dévoiler un centimètre de peau pour attirer les regards. Avec ses survêtements informes, ses teintures bariolées mais surtout ses chansons à fleur de nerfs, la jeune Californienne Billie Eilish est parvenue en à peine un an à exploser tous les compteurs : 29 milliards de streams et 16 millions de pièces écoulées pour ce qui ne devait guère franchir les murs de la chambre où a été enregistré son album manifeste When We Fall Asleep, Where Do We Go?

Depuis, les marques de luxe se bousculent pour habiller cette fille d'acteurs de seconde zone chez qui elle vit toujours, à Los Angeles. Des artistes en vue comme Takashi Murakami signent ses clips. Apple la suit pour un prochain documentaire censé booster les abonnements à sa plateforme vidéo.

A elle la chanson du prochain James Bond

Un prestigieux dinosaure comme Paul McCartney se dit flatté de pouvoir dialoguer en FaceTime avec l'influenceuse – 28 millions de followers sur Instagram –, qui n'a pas sa langue dans sa poche au niveau textes : "J'aime les mecs vraiment rudes/Je ne m'en lasse pas, ton genre un peu brute/Le torse toujours bombé, gars/Je suis de cette trempe-là/Je rends ta maman toute triste/Et ta petite amie, complètement folle/Je pourrais séduire ton p...


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