Un cas de fièvre jaune en Guyane, le premier depuis 19 ans

Un vaccin contre la fièvre jaune au Brésil, le 17 mars 2017.

Alors que la plus forte épidémie de fièvre jaune continentale de ces « trente dernières années » est enregistrée au Brésil, une ressortissante brésilienne est décédée en Guyane française. il s’agit du premier cas repéré depuis dix-neuf ans de ce virus transmis par les moustiques. Un vaccin est obligatoire en Guyane pour contrer cette maladie parfois mortelle. Ce qui n’est pas le cas pour le reste du territoire français.

Une «Brésilienne» d’une quarantaine d’années travaillant très probablement dans le milieu indigent de «l’orpaillage clandestin» est décédée le 9 août de la fièvre jaune en Guyane, a annoncé ce mercredi le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS), Jacques Cartiaux.

«Nous avons mis en alerte le service de démoustication pour qu’il intervienne auprès des sites que la personne était présumée avoir fréquenté (hôpital de Cayenne, Kourou, Saint-Georges et leurs alentours)».

La fièvre jaune est une maladie hémorragique virale causée par le virus «amaril» (en référence à la jaunisse qui peut apparaître chez certains patients infectés). Elle est «asymptomatique dans 50 à 80% des cas» et en de rares occasions, elle se complique en des «formes sévères» qui entraînent la mort «dans 50% des cas» selon Claude Flamand, responsable de l’unité d’épidémiologie de l’Institut Pasteur de la Guyane.

Le dernier cas connu dans ce territoire équatorial français datait de 1998. Une «Amérindienne de Maripa-Soula», commune fluviale, frontalière avec le Suriname, avait été infectée et était décédée, selon l’ARS. Cette résurgence intervenait près d’un siècle après la dernière épidémie de fièvre jaune urbaine subite à Cayenne.

Le virus, qui aurait été introduit en Amérique par les conquistadores européens, est endémique à 47 pays de l’Afrique et de l’Amérique tropicales. Il est transmis à l’homme et au singe par l’intermédiaire de différents moustiques, le plus connu étant le fameux «moustique tigre», l’Aedes aegypti, responsable en Guyane des cas de dengue, chikungunya et de (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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