CARTE. Giulia, Alice, Aaron... Quel est le prénom le plus populaire dans votre département?

CARTE. Giulia, Alice, Aaron... Quel est le prénom le plus populaire dans votre département?

Quand le reste de la France hésite entre Louise, Ambre ou Alba, les parents corses privilégient le prénom Livia. Même divergence pour les garçons: plutôt que Léo ou Maël, les nouveaux-nés de l'île de beauté se prénomment plus fréquemment Andria, prénom plébiscité l'an passé.

Si des tendances nationales se confirment année après année, avec la domination de Jade chez les filles et Gabriel chez les garçons, les dernières données de l'état civil compilées par l'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), publiées ce mardi, montrent aussi des divergences régionales.

Giulia, Alice, Rose... chez les filles

Quels sont les prénoms les plus populaires dans votre département? La carte ci-dessous recense le prénom féminin le plus donné pour les enfants nés en 2022. Tapez le nom de votre département dans le moteur de recherche qui suit pour connaître le top 10.

Gabin, Arthur, Aaron... chez les garçons

Qu'en est-il chez les garçons? La carte ci-dessous recense le prénom masculin le plus donné pour les enfants nés en 2022. Tapez le nom de votre département dans le moteur de recherche qui suit pour connaître le top 10.

Une plus grande liberté depuis 1993

Depuis 1993, l'officier d'état civil ne peut plus refuser le prénom choisi par les parents, rappelle l'Insee. Ces derniers peuvent aussi bien choisir un prénom déjà usité - en France ou à l'étranger - ou un diminutif, qu'en créer un selon leur imagination, précise le site de l'administration.

Parmi les seuls critères à respecter: ne pas choisir un prénom contraire à l'intérêt de l'enfant. Si l'officier de l'état civil le juge par exemple grossier ou ridicule, il peut avertir le procureur de la République qui peut à son tour avertir le juge aux affaires familiales. Ce magistrat peut demander la suppression du prénom litigieux sur les registres de l'état civil et même attribuer un prénom à l'enfant, si les parents ne changent pas d'avis.

L'autre contrainte est celle de l'écriture: une circulaire ministérielle limite les possibilités aux prénoms qui utilisent le même alphabet que celui qui sert à l'écriture du français. Les autres caractères - comme le tilde sur la lettre "n" dans les prénoms bretons - sont ainsi proscrits, ce qui n'empêche pas certains maires de les valider pour autant.

Article original publié sur BFMTV.com