Caroline Polachek, un vent frais sur la pop américaine

“Le meilleur album de Caroline Polachek à ce jour est une expérience pop transformatrice, une odyssée emplie de passion et somptueusement mélodique dans les recoins les plus sombres de l’amour”, s’enthousiasme le site américain spécialisé Pitchfork. Avec la sortie, le 14 février, de Desire, I Want to Turn Into You, l’Américaine de 37 ans enchante la presse anglo-saxonne par sa pop protéiforme.

Portée par sa “voix puissante et capable d’atteindre des sommets”, la chanteuse signe 12 morceaux aux multiples influences, selon la revue de référence Variety. De titres très pop, “avec des acrobaties vocales impressionnantes et des rythmiques électro qui éclatent comme des bulles”, la chanteuse passe avec aisance à des sons infusés de tango ou de rythmes brésiliens et d’autres parsemés de drum’n’bass, de chœurs et d’échos lointains, note le magazine.

Virtuose et intense

Ce qui en fait un “album virtuose”, tant Caroline Polachek a sublimé sa muse, le désir, qui “peut être volatil, insoutenable, merveilleux ou cruel, mais, surtout, qui nous garde vivants”, abonde Pitchfork.

Tout aussi emballé, le quotidien britannique The Times estime que “l’effet général est voluptueusement intense ; c’est un album pop art regorgeant de style, de piquant et de pointes d’ironie”.

Après des années au sein du groupe Chairlift, puis en tant que parolière pour Travis Scott ou Beyoncé et des sorties d’albums sous pseudo, Caroline Polachek signe ici son deuxième opus solo sous sa réelle identité, qui la propulse sur le devant de la scène musicale comme “innovatrice de la pop”, estime Variety.

Destructions, explorations

La chanteuse “peut être maniérée et tomber parfois dans l’infatuation ou le nombrilisme. Mais c’est une parolière extrêmement inventive et dotée d’une palette et d’une technique vocales qui lui permettent de livrer ses mélodies originales et intuitives, rappelant Kate Bush et Björk mais aussi peut-être une influence musicale japonaise”, développe le magazine.

Le génie de l’artiste réside aussi dans ses talents de conteuse, estime Pitchfork. Dans cet album, elle s’inspire notamment de voyages en Italie et ancre ses ambiances sonores dans des environnements variés, projetant le mélomane sur une île, une jungle ou même sous des stalactites, analyse le site.

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