Le carnaval : une fête populaire devenue incontournable en Martinique

Tout commence en 1651, lorsque le gouverneur Jacques Dyel du Parquet rachète l’île à la Compagnie des îles d’Amérique. Pour plaire à son épouse en manque de fêtes somptueuses de la métropole, il organise des bals masqués, comme à Versailles. Il prend l’habitude d’inviter leurs amis à l’occasion de Mardi gras pour faire bombance avant le carême.

Les esclaves, qui servent et animent lors de ces soirées, imitent leurs maîtres et organisent à leur tour des fêtes dans leurs cases. Très vite, ils instaurent leurs règles, en incorporant des éléments caraïbes : danse au son des tambours, des conques, des ti bwa.

Au fil des ans, ils commencent à défiler sur des chars, parfois déguisés en leurs maîtres. Ils perpétuent ainsi le sens originel du carnaval médiéval, qui consiste à renverser, le temps d’une parenthèse de liberté, l’ordre établi. Après l’abolition de l’esclavage, en 1848, les Martiniquais vont continuer à célébrer le carnaval, qui reste l’un des évènements les plus populaires de l’île.

Le défilé est désormais mené par sa majesté Vaval, un géant façonné chaque année selon un thème en lien avec l’actualité, et promené dans les rues avant d’être "exécuté" le mercredi des Cendres.

Non, il est indien, comme l’atteste son nom, identique à celui de la ville d’Inde du Sud (Chennai, aujourd’hui) où il est fabriqué depuis 3000 ans av. J.-C. Sa qualité incroyable lui vaut d’être exporté dès le XIIe siècle en Afrique et au Moyen-Orient. À l’époque, le tissu n’a pas encore ses motifs, apparus (...)

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