Capital - "Eh ben le bilan carbone...", "Encore une belle catastrophe écologique", "C'est quoi la consommation d'eau de ce centre ?" : vive critique des centres de thalassos de la part des internautes

Qui ne rêve pas d'un moment de lâcher prise total pour s'échapper d'un quotidien difficile ? C'est la promesse des centres de thalassos qui se multiplient en France. C'est le sujet de l'émission de Capital de ce dimanche 18 février. Entre deux sujets sur les prix en augmentation de la SNCF et les bons plans vacances, le programme présenté par Julien Courbet s'est penché sur le marché de ces centres de bien-être en plein développement. À Loudenvielle, le centre Balnéa accueille 350 000 visiteurs par an. Ce qui le rend aussi attractif : son prix d'entrée, accessible à tous les porte-monnaies, pour 21 euros pour deux heures. Son côté le plus attractif vient de ses bassins extérieurs, vue sur les montagnes enneigées, dans des bassins chauffés à 36 degrés. Le chiffre d'affaire du centre est de 9 millions d'euros.

Ces centres aquatiques ont fleuri dans la commune et selon le président du centre, "il y a une finalité économique et sociale". Mais la force de cet établissement vient surtout d'un cadeau de la nature : une eau naturellement chaude. D'ancien termes qui exploitaient une eau à 600 mètres de profondeur sont aujourd'hui utilisés par Balnéa, ce qui permet d'alimenter les bassins aquatiques et de diviser la facture d'électricité pour chauffer l'eau. Ces centres ont permis de créer 200 emplois dans les communes autour et leur succès est tel que plusieurs établissements similaires vont voir le jour en France.

Les internautes peu enthousiastes

Pourtant, sur X, les téléspectateurs sont particulièrement critiques envers ces centres de thalassos. Certains considèrent qu'ils sont destinés à une clientèle âgée, d'autres dénoncent le bilan carbone trop élevé en raison de sa consommation d'eau. Pour certains, c'est les prix trop importants pour y accéder qui sont remis en question. Une chose est sûre : les retours étaient négatifs.

Vidéo. Ce contenu pourrait également vous intéresser