Capital - "Ça me dégoûte", "Gratteurs de l'extrême !", "Arrêtez de pigeonner les gens !" : les pratiques des professionnels de la seconde main énervent les internautes

Dans le nouveau numéro de
Dans le nouveau numéro de "Capital" diffusé ce dimanche 4 juin sur M6, les téléspectateurs ont découvert Perrine, chineuse professionnelle depuis 40 ans. (Capture d'écran M6)

Ce dimanche 4 juin, M6 diffuse un nouvel inédit du magazine "Capital" présenté par Julien Courbet. Chaque année, des millions de Français participent aux vide-greniers de leurs quartiers ou villages, et pour certains, les enjeux sont considérables. Dans ce numéro consacré aux brocantes et aux vide-greniers, "Capital" s'intéresse notamment au business considérable de la seconde main... et aux professionnels du secteur. Certaines pratiques de ces derniers ont énervé de nombreux internautes.

Un énorme business. Ce dimanche soir, M6 diffuse un nouveau numéro de "Capital" intitulé "Brocante et vide-greniers, enquête sur les filons secrets des chasseurs de trésors", présenté par Julien Courbet. Le marché de la seconde main est impressionnant : il est aujourd'hui évalué à 1,3 milliard d'euros par an ! Dès les premières minutes de ce premier sujet, le reportage explique quelles économies peuvent être réalisées, qui sont ces nouveaux chercheurs de trésors, et comment tirer profit des bonnes affaires de l’occasion. Et si la mode de la "brocante" est en plein essor, c'est parce qu'elle exploite la nostalgie, ce qui constitue son principal atout. Tout un chacun peut donc potentiellement disposer d'une petite fortune chez lui ! L'émission s'est ainsi concentrée sur le monde de la brocante. Si une table attrayante, une petite lampe de style ou même un lavabo peuvent être vendus à un prix modique sur le stand d'un vide-grenier ou sur un site de petites annonces, ces produits peuvent parfois être revendus à prix d'or sur certains sites spécialisés. Au point que chiner avec élégance à des prix réduits est devenu une véritable passion française.

"Très cher pour de la seconde main..."

À cause de l'augmentation du coût de la vie, cette passion est devenue une véritable aubaine pour s'équiper de produits d'occasion. Deux tiers des Français ont déjà acheté un meuble de seconde main et un sur deux en a déjà vendu. Et parmi ces Français, des entreprises qui ont fait de la seconde main le coeur de leur business. Le reportage s'intéresse ainsi au parcours de chineurs professionnels, comme Perrine De Sainte-Opportune, chineuse depuis quarante ans qui vit dans le Nord de la France. Cette passionnée a été approchée par Selency, une start-up française spécialisée dans l'achat et la revente de meubles d'occasion et d'objets déco de seconde main. Aujourd'hui partenaire de la plateforme, Perrine est chargée de faire une sélection aux petits oignons d'objets et de meubles afin de les mettre en vente dans un supermarché, lui-même partenaire de Selency. L'ancienne fleuriste passe une trentaine d'heures par semaine à vendre pour la start-up, avec l'aide de son mari. Si elle n'a pas son mot à dire sur les prix de revente, Perrine espère pouvoir faire la marge la plus importante possible. Parmi les produits qu'elle a chinés, un plat à tarte qu'elle a acheté 8 euros qu'elle compte vendre 30 euros. Ainsi, ce métier lui rapporte entre 1300 et 2300 euros par mois en fonction du succès de ses produits en magasin. Cette pratique et ces marges réalisées par les professionnels du secteur ont choqué et énervé de nombreux internautes.