Cannes: les salariés de festivals demandent des engagements sur l'amélioration de leur statut

Les salariés qui avaient appelé à une grève pendant la 77e édition du Festival de Cannes ont dénoncé jeudi des promesses "pas à la hauteur" de leurs revendications, à l'issue d'une rencontre avec les pouvoirs publics.

Le mouvement lancé par un collectif "des précaires des festivals de cinéma" demande l'affiliation de tous les salariés des festivals de cinéma au régime de l'intermittence, pour garantir leurs revenus. Ils disent avoir été rejoints par les représentants des festivals et les syndicats sur cette revendication.

Mais "les ministères de la Culture et du Travail ont rejeté toute hypothèse de mesure exceptionnelle pour résoudre rapidement le problème du niveau de vie", ont-ils déploré dans un communiqué.

Pas à la hauteur

Une intégration au régime de l'intermittence a été renvoyée à la création d'une convention collective à venir, qui prendrait plusieurs mois.

Ce travail devrait être entamé pour définir des grilles de salaire minimum en fonction de la taille des festivals, encadrer les horaires ou avancer sur la couverture sociale, mais le collectif demande en attendant des mesures transitoires.

"La réponse apportée ne nous paraît pas à la hauteur de la situation dans laquelle se trouve des centaines de travailleur·euse·s. Nous ne renonçons pas à nos revendications", conclut dans un communiqué le collectif, soutenu par la CFDT, la CGT Spectacles, ou encore les sélections parallèles au Festival de Cannes.

Sollicités par l'AFP, le ministère de la Culture et le Festival de Cannes n'ont pas répondu dans l'immédiat.

Article original publié sur BFMTV.com